La boxe oranaise a connu le retour sur le ring d'un grand pugiliste des années cinquante, à la carrière internationale. Godih Lahouari, en l'occurrence, âgé aujourd'hui de quatre-vingt (80) ans est remonté sur le ring toutefois pas pour croiser les gants avec un challenger mais pour donner le coup d'envoi du festival national des écoles de boxe organisé par la direction de la Jeunesse et des Sports du 8 au 13 juillet, à Aïn El-Turck. En fait, après le défilé des trente-deux (32) délégations des wilayas présentes et l'hymne national, précédant l'allocution de bienvenue prononcée par M. Remaoun, le DJS, qui exhorta les 300 pugilistes engagés dans cette compétition à offrir au public des combats de qualité, l'assistance présente eut l'honneur de voir Godih Lahouari l'ex vedette nationale des années 1945 à 1957, champion d'Oranie, d'Algérie, d'Afrique du nord et finaliste au championnat de France. Il était une « Terreur du ring », le label décerné aux meilleurs boxeurs oranais. En France, on faisait référence dans les journaux à « l'incomparable Marcel Cerdan au talentueux Lahouari Godih ». Cet ancien pugiliste se vit remettre un merveilleux gant d'or et un grand tableau de Wahran El-Bahia avec la photo de l'ancienne star au centre. Emu et gardant toujours la vista et le bon œil du pugiliste qu'il était, Godih monta sur le ring, salua quelques jeunes espoirs avant de poser pour des photos avec Moussa, l'ex international ainsi que d'autres anciens boxeurs et donna le coup d'envoi conjointement avec le DJS de la wilaya ainsi que les représentants de l'APW, la FAB, la LOB, la Protection civile, le secteur de la santé, la sûreté de daïra. Congratulé, Godih rehaussa vraiment l'événement et ça en valait la peine.