Le pr�sident d�chu du Honduras, Manuel Zelaya, doit �tre imm�diatement r�tabli dans ses fonctions, a d�clar�, hier, le pr�sident br�silien Luiz Inacio Lula da Silva, devant l'Assembl�e g�n�rale des Nations unies. �Sans volont� politique, nous assisterons � d'autres coups d'Etat comme celui qui a renvers� le pr�sident constitutionnel du Honduras, Jos� Manuel Zelaya, qui a trouv� refuge � l'ambassade du Br�sil � Tegucigalpa depuis lundi�, a dit M. Lula. �La communaut� internationale exige que M. Zelaya soit imm�diatement r�tabli � la pr�sidence de son pays et doit s'assurer de l'inviolabilit� de la mission diplomatique br�silienne dans la capitale du Honduras�, at- il ajout�. Manuel Zelaya, chass� de son pays par un coup d'Etat le 28 juin, mais qui a r�ussi � y revenir lundi, � la surprise g�n�rale, �tait toujours �assi�g� dans la nuit de mardi � mercredi par les forces de s�curit� de faction � l'ambassade du Br�sil � Tegucigalpa, o� il a trouv� refuge. Le pr�sident hondurien de facto, Roberto Michelett affirmait, cependant, �tre pr�t � entamer le dialogue avec M. Zelaya, si celui-ci acceptait l'organisation des �lections pr�vues pour novembre. Le Groupe de Rio qui comprend 23 pays latino-am�ricains a exig� que le gouvernement de facto du Honduras mette fin aux actes de r�pression contre la population et garantisse l'int�grit� physique de Manuel Zelaya et des fonctionnaires de l'ambassade. Le gouvernement de Roberto Micheletti, ex-pr�sident du Congr�s qui a succ�d� � Zelaya apr�s le coup de force, a r�agi autoritairement au retour du pr�sident renvers�. Le pr�sident de facto a ordonn� la fermeture des a�roports du pays, instaur� un couvre-feu national d'abord jusqu'� mardi soir, puis mercredi soir. Il a fait donner la troupe, mardi � l'aube, pour chasser quelque 4 000 partisans du pr�sident d�chu, qui avaient pass� la nuit devant l'ambassade.