A l�initiative de la Chambre de commerce et d�industrie du Djurdjura et de la Conf�d�ration des cadres de la finance et de la comptabilit�, l�ambassadeur de Chine en Alg�rie, son Excellence Liu Yuhe, a effectu� une visite de deux jours � Tizi-Ouzou, au cours de laquelle il a rencontr� de nombreux acteurs de la sc�ne du d�veloppement. Outre le wali, l�ambassadeur de Chine a rencontr� des universitaires, des repr�sentants de la soci�t� civile, des �lus, des entrepreneurs et des financiers. Dans un point de presse organis� lundi dernier, en d�but de soir�e, le diplomate chinois a estim� le volume des investissements de son pays en Alg�rie � moins de 900 millions de dollars, et le nombre de ressortissants chinois dans notre pays � 35 � 40 000, activant principalement dans le secteur du BTPH. M. Liu Yuhe r�v�lera, au cours de la m�me rencontre avec les journalistes, que la communaut� alg�rienne r�sidant en Chine s��l�ve � pr�s de 2 000 ressortissants. Ces derniers sont install�s, majoritairement, dans la ville c�ti�re de Shen Zhen, un petit village de p�che devenu, en peu de temps, une grande m�tropole tr�s comp�titive et concurrentielle en mati�re d�attractivit� �conomique et d�investissements de l�ex-enclave capitaliste britannique, Hong Kong. L�activit� principale des Alg�riens, qui ne disposent pas de grands investissements productifs, se limite au domaine du commerce et de la restauration. Dans une conf�rence-d�bat sur le th�me de la politique des IDE en Chine, organis�e � l�Ecole h�teli�re de la ville des Gen�ts, en marge de sa visite, M. Liu Yuhe a longuement expliqu� comment son pays est devenu attractif pour les capitaux �trangers depuis les r�formes et l�ouverture de la Chine sur l��conomie mondiale, amorc�e il y a 30 ans. La Chine, expliquera le diplomate, demeure le premier pays d�accueil des IDE parmi les pays en d�veloppement, depuis 17 ann�es. 480 soci�t�s �manant de 500 entreprises m�res les plus puissantes dans le monde et 1 200 centres de recherche et d�veloppement se sont install�s en Chine. Un processus d�ouverture aux capitaux �trangers qui est parti de z�ro, passant des PME aux capitaux de Hong Kong, de Macao et de Ta�wan � ceux des grandes entreprises multinationales des pays d�velopp�s, selon le diplomate qui expliquera que les investissements ont �t� effectu�s sous diverses formes, allant de coop�rations particuli�res aux investissements diversifi�s et touchant � la production de transformation simple, � l�int�gration des cha�nes industrielles. Ces investissements, qui s��taient concentr�s, au d�but, sur les villes c�ti�res, ont fini par atteindre l�ensemble du pays et ont permis, jusqu�en juin 2009, l�installation de 670 000 entreprises �trang�res en Chine. Le montant total des IDE a atteint 940 milliards de dollars. �Les entreprises �trang�res ont apport� des contributions � la croissance �conomique de la Chine et jou� un r�le important, non seulement dans la transformation des mentalit�s et des m�thodes de gestion, mais aussi dans l�am�lioration de la comp�titivit� des entreprises chinoises �, a soulign� le diplomate chinois, qui fera remarquer que cette mutation �conomique amorc�e par son pays depuis 197 a permis une croissance de 9, 8 %. Avec une puissance �conomique g�n�rale de 4 billions de dollars et des r�serves en devises �trang�res de 2 billions de dollars, la Chine se hisse, � l�heure actuelle, au rang de troisi�me puissance �conomique mondiale. Ses �changes d�import-export ont atteint 2,56 billions de dollars, lui permettant d�occuper la deuxi�me place dans le monde dans le domaine des �changes commerciaux.