A l'invitation de la Confédération des cadres de la finance et de la comptabilité (CCFC) et de la Chambre de commerce et de l'Industrie du Djurdjura (CCID) de Tizi-Ouzou, son excellence l'ambassadeur de Chine en Algérie a effectué une visite de deux jours dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Une visite au cours de laquelle Son Excellence M. Liu Yuhe a eu à s'entretenir avec les autorités locales, les élus de tous bords, des responsables du mouvement associatif et de la société civile ainsi que les dirigeants de la JS Kabylie. «Une visite qui m'a permis de découvrir avec beaucoup de plaisir et de bonheur la richesse humaine et les potentialités économiques de la région qui m'a séduit par sa beauté et la chaleur humaine de ses habitants. Une visite qui s'est achevée au niveau de l'amphithéâtre de l'INTHT Aboubekar Belkaid où M. Liu Yuhe a animé une table ronde portant sur les Investissements Directs Etrangers (IDE) en Chine. Pour l'orateur c'est grâce à ces derniers que son pays a réussi à se hisser parmi les plus grandes puissances économiques du Monde en moins de 30 ans. M Liu Yuhe dira que ces derniers ont permis à la Chine qui demeure le premier pays d'accueil des IDE parmi les pays en développement et de préciser pendant 17 années consécutives 480 entreprises émanent des 500 des plus puissantes du monde et 1200 centres de recherche et de développement ainsi que 670 000 entreprises étrangères, se sont installées en Chine jusqu'à juin dernier, ce qui représente un montant d'investissement direct étranger de 940 milliards de dollars.. «Ces entreprises à capitaux étrangers ont apporté des contributions à la croissance de la Chine et joué un rôle important non seulement dans la transformation des méthodes et des mentalités de la gestion mais aussi dans l'amélioration des compétitivités des entreprises chinoises», soulignera encore M. Liu Yuhe. Il a en quelque sorte suggéré de suivre le modèle de son pays mais en tenant compte des spécificités de chaque pays». Il faut surtout mettre en exergue le gagnant-gagnant et le développement durable», a-t-il dit en substance en indiquant qu'il faille traiter adéquatement les rapports entre la réforme, le développement et la stabilité mais aussi du renouvellement rapide des sciences et des technologies. Avant d'ajouter «un pays qui se replie sur soi-même et n'évolue pas avec le temps sera délaissé par l'histoire» non sans préciser aussi «les expériences historiques nous montrent que sans la paix et la stabilité nous n'aboutirons à rien. Car il est difficile d'attirer les investisseurs et capitaux étrangers sans stabilité qui constitue la base et la condition préalable du développement. Sur ce, il apprendra que l'investissement de la Chine dans plus de 170 pays atteint un total de 180 milliards de $. S'agissant de l'Algérie où 35.000 à 40.000 Chinois travaillent et y vivent, la Chine est présente dans de nombreux projets d'envergure comme l'autoroute Est –Ouest et autres grands chantiers dans l'habitat et son investissement dans le pays est à hauteur de 900 millions de Dollars US qui sera en nette progression dans la projection future des relations bilatérales qui ne datent pas d'aujourd'hui. Il aussi indiqué que la ligne aérienne directe Alger-Pékin a favorisé le libre échange entre les chefs d'entreprises et hommes d'affaires algériens et chinois et que son ambassade reverra à la hausse le nombre de visas à délivrer qui est de l'ordre actuellement de 16 .000/an. Des visas qui ont permis à plus de 2.000 Algériens de s'installer et de vivre en Chine plus précisément dans la région de Shenzhen qui par le passé était un village de pêcheur très pauvre sur l'autre rive de Hongkong. Notons enfin que M. Medjkouh le président de la CCID a précisé «que le modèle chinois n'est pas sorcier pour peu que tout un chacun y mette du sien car l'Algérie est aussi un pays de miracles». Alors que de son côté M. Mahmoudi le président de la CCFC a indiqué que la région de la Kabylie mérite tous les égards dans une Algérie unie et solidaire. Il a aussi fait part de la création d'une fondation pour le développement de la région. «Une fondation autour de laquelle la diaspora des enfants nés ou issus de la région de Kabylie à travers le pays se retrouveront pour réfléchir sur les voies et moyens à mettre en place pour le développement de cette région.