Le march� relatif � l�exploitation de la mine de plomb et de zinc dans la r�gion d�Amizour, confi� � la soci�t� australienne Taramin, a suscit� une vive r�action des �lus locaux de B�ja�a. L�entreprise �trang�re en question est consid�r�e comme �une inconnue� au niveau international parmi les soci�t�s sp�cialis�es dans ce genre d�activit�s. Le pr�sident de l�APW de B�ja�a, Hamid Ferhat, dans une lettre transmise au Premier ministre, en des termes tr�s virulents, n�h�site pas � parler �de bradage sans pr�c�dent� du cinqui�me gisement de plomb et de zinc � travers le monde. �L�histoire de la joint-venture Western Mediterranean Zinc, d�tenue � 65 % par la petite soci�t� australienne Teramin, r�v�le plusieurs zones d�ombre quant au s�rieux de cette transaction�, selon Hamid Ferhat. �Les services centraux des mines et de l��nergie se sont empress�s de passer une occulte et dangereuse transaction avec l�un des plus grands inconnus dans l�industrie mini�re�, d�nonce le premier responsable de l�institution �lue de B�ja�a. La soci�t� australienne n�est m�me pas r�pertori�e sur la liste officielle des grandes compagnies mini�res australiennes, en plus du fait qu�elle est sans exp�rience dans le domaine minier et d�une tr�s petite taille op�rationnelle, signale Hamid Ferhat dans son document adress� au Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Le P/APW de B�ja�a d�veloppe dans sa lettre que la soci�t� australienne Teramin n�est m�me pas capable de d�gager une vingtaine de millions de dollars n�cessaires au d�veloppement du projet en question et ce, depuis 2006, date � laquelle le nom de cette soci�t� a �t� rendu public. Il reproche aussi sur un autre chapitre � la soci�t� Teramin �son incapacit� � trouver un assureur pour le risque environnemental au regard de l�inaptitude � fournir des garanties industrielles, de la forte densit� de population o� la l�gislation internationale interdit toute exploitation mini�re dans pareils cas et l�importance du gisement hors de port�e de celle-ci�, tout en alertant le Premier ministre sur �les effets ravageurs� du gisement une fois entr� en phase de production sur la sant� des populations locales. Le P/APW de B�ja�a en appelle au Premier ministre pour �arr�ter ce massacre et de traduire les responsables impliqu�s devant les juridictions comp�tentes�, faute de quoi, met-il en garde, �les �lus locaux en tireront les conclusions qui s�imposent�. A. K. Cri de d�tresse de b�n�ficiaires de logements sociaux � Sidi Ali Labhar Une soixantaine de b�n�ficiaires de logements LSP � Sidi Ali Labhar ne cessent de crier leur d�sarroi aupr�s des autorit�s concern�es en vue d�intervenir pour la r�ception �d�finitive� du projet de r�alisation de leurs habitations en souffrance depuis �trois ann�es�. Dans une requ�te adress�e aux autorit�s, les plaignants �crivent que toutes leurs d�marches pour conna�tre la date pr�cise de la remise des cl�s aux b�n�ficiaires sont rest�es vaines. �Nous entamons la 3e ann�e de retard tout en sachant les conditions d�sastreuses dans lesquelles se trouvent les acqu�reurs qui sont confront�s � des difficult�s financi�res engendr�es par entre autres le paiement des �ch�ances des cr�dits bancaires et les redevances locataires en hausse� se plaint le collectif des b�n�ficiaires dans son document tout en interpellant les autorit�s concern�es afin de mettre fin � leur calvaire.