Evoquant des «démêlées» avec la justice, qui n'aurait pas encore rendu son verdict, précisément, une suspension datant de 2014, les 5 élus FFS et 3 FLN de la commune d'Azzefoun ont contesté hier, l'installation du maire RCD via une missive adressée au wali de Tizi Ouzou. «À Azzefoun, les dernières élections ont donné lieu à une situation atypique. En effet, le vainqueur de ce scrutin est sous le coup d'une suspension datant du 20 /01 /2014, émanant de Monsieur le wali de Tizi Ouzou. Décision prise à la suite de ses démêlées avec la justice qui n'a pas encore rendu son verdict», précisent les rédacteurs de la lettre, qui contestent compte tenu de ces explications «l'installation du P /APC d'Azzefoun». Les élus des deux formations refuseront que l'exécutif soit mis en place, car expliquent-ils, «il y aurait entorse à l'article 43 du code communal qui stipule que l'élu faisant l'objet de poursuites judiciaires pour crime ou délit en rapport avec les deniers publics ou pour atteinte à l'honneur ou ayant fait l'objet de mesures judiciaires ne lui permettant pas de poursuivre valablement l'exercice de son mandat électif, est suspendu par arrêté du wali jusqu'à intervention définitive de la juridiction compétente». Les élus du FFS et du FLN demandent «le strict respect de la loi», afin que leurs concitoyens «ne soient pas pénalisés et que soit évitée une crise» dans leur commune. Il est à préciser toutefois selon toujours l'article 43 sus-cité, qu'en cas de jugement définitif l'innocentant, comme le soulignent également les rédacteurs du document dont nous détenons une copie, «l'élu reprend automatiquement et immédiatement l'exercice de son activité électorale».