Le P/APC d'Arzew vient d'être suspendu de ses fonctions, apprend-on de sources crédibles. Cette suspension, entrée en vigueur en ce début de semaine, a été décidée conformément au code communal (loi n° 11-10) qui stipule en son article 43 que «L'élu faisant l'objet de poursuites judiciaires pour crime ou délit en rapport avec les deniers publics ou pour atteinte à l'honneur ou ayant fait l'objet de mesures judiciaires ne lui permettant pas de poursuivre valablement l'exercice de son mandat électif, est suspendu par arrêté du wali, jusqu'à intervention de la décision définitive de la juridiction compétente. En cas de jugement définitif l'innocentant, l'élu reprend automatiquement et immédiatement l'exercice de son activité électorale». Pour rappel, le P/APC d'Arzew faisait, depuis quelques temps, l'objet d'une information judiciaire lancée par le parquet d'Oran sur de présumés «dépassements» en matière de gestion. Des plaintes ont été déposées contre le P/APC par des opérateurs économiques ainsi que par des élus locaux. Le P/APC devrait répondre à deux accusations : «dilapidation de derniers publics et passation de marchés non conforme à la règlementation, et, faux en écriture». On a également appris que les auditions de la partie plaignante et du P/APC sont prévues, respectivement, pour le 26 et le 29 du mois courant.