Comme il fallait s'y attendre, quatre nouveaux élus dont trois avaient présidé aux destinées de leurs communes durant le mandat écoulé ont été suspendus mardi par le wali de Boumerdès, M.Kamel Abbas, avant l'installation de leurs assemblées respectives en raison des poursuites judiciaires dont ils font l'objet, a-t-on appris de sources bien informées. Il s'agit de M.Moussaoui, élu sur la liste RND à la nouvelle APC d'Ouled Moussa, M.Boussaïdi, élu de l'UFDS à l'APC de Tidjllabine, M.Chetta et M.Bourache élus de l'UND à l'APC des Issers. Le wali leur aurait signifié dans sa missive qu'ils n'ouvrent pas le droit de se porter candidat au poste de premier magistrat de leurs communes en les informant qu'ils peuvent tout de même voter. Selon nos sources, les décisions de suspension ont été prises en application de l'article 43 du code communal qui stipule que « l'élu faisant l'objet de poursuites judiciaires pour crime ou délit en rapport avec les deniers publics ou pour atteinte à l'honneur ou ayant fait l'objet de mesures judiciaires ne lui permettant pas de poursuivre valablement l'exercice de son mandat électif, est suspendu par arrêté du wali, jusqu'à intervention de la décision définitive de la juridiction compétente ». Le même article ajoute qu' « en cas de jugement définitif l'innocentant, l'élu reprend automatiquement et immédiatement l'exercice de son activité électorale ».