Les élus du Front des forces socialistes (FFS) de l'APC de Tizi N'tleta, dans la wilaya de Tizi Ouzou, dénoncent dans un communiqué rendu public ce qu'ils qualifient d'«agissements néfastes et irresponsables du maire depuis son installation». Dans ce document, transmis au chef de daïra des Ouadhias, au wali de Tizi Ouzou, aux comités des villages dont nous détenons une copie, les rédacteurs citent les «dérapages» du premier responsable de cette commune M. Mahfoud Zerrouki. En premier lieu, les signataires dénoncent «la manière dont l'opération de distribution au profit des démunis des colis alimentaires qui s'est effectuée sans consultation, sans l'avis de la commission sociale. Tout simplement, l'exécutif a fait son choix du fournisseur d'une manière illégale (infraction au code communal)». Outre, les couffins alimentaires distribués «illégalement», Hocine Sehaki, Belkacem Zeghoud, Mohamed Taleb, Hakim Rabia, Salem Zekraoui, les cinq rédacteurs de la déclaration, disent que les agissements du maire, issu du Rassemblement pour la culture et la démocratie, ne sont qu'une manifestation de mépris à l'égard des élus FFS qui «a commencé par exclusion de l'ancien avocat de l'APC (maître Rahem), connu à l'échelle nationale, pour le remplacer par une avocate, qui n'est autre que la sœur d'un adjoint du maire», peut-on lire dans la déclaration. Par ailleurs, les élus FFS révoquent la manière avec laquelle leur commune est dirigée. En effet, ils écrivent que «la population de Tizi N'tleta n'est pas épargnée de ce mépris du président de l'APC, qualifié d'intrus». Ainsi, ils rejettent les manques et carences et la mauvaise gestion du maire. Ils poursuivent dans la déclaration que «les insuffisances sont constatées ici et là : les quartiers vivent au rythme des pénuries d'eau potable (les travaux du nouveau réseau en PDH sont tout simplement bâclés). Des quartiers non électrifiés, Cheurfa, Aït El Hadj Ali, Ighil Imoula et Aït Abdelmoumene). Maison des jeunes de Cheurfa fermée depuis des années. Trois foyers des jeunes non opérationnels (Aït El Hadj Ali, Tassoukit et Tadert Oufela). Réseau routier lamentable, ni fibre optique, éclairage public défaillant, des décharges sauvages poussent comme des champignons, des locaux commerciaux non attribués». Lesdits rédacteurs sont allés jusqu'à écrire qu'en plus de la mauvaise gestion c'est au détournement que le P/APC s'affaire. «Le P/APC essaye de dévier et de délocaliser certains projets, le cas du projet de revêtement de la route reliant les deux communes via le grand village : Beni Douala et Souk El Tenine dont l'enveloppe lui a été réservée (15 millions de dinars)». Les élus FFS exigent du maire RCD «d'appliquer la réglementation en vigueur et le respect du code communal : réunions des commissions, convocation conformément au code communal, faire participer à la gestion des affaires de la commune et remettre des PV (minute) aux élus FFS».