Le nouveau président du Liberia, investi hier à la tête de l'Etat, George Weah a placé son mandat sous le signe de la lutte contre la corruption. «Nous devons y mettre fin. Nos fonctionnaires doivent avoir un salaire décent», a-t-il déclaré lors de la cérémonie d'investiture du nouveau président. «Unis, nous sommes certains de réussir en tant que nation. Divisés, nous sommes certains d'échouer», a-t-il indiqué.«Dans ma vie, j'ai passé beaucoup de temps dans des stades de football. Mais aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres. Je peux vous garantir que cette fois-ci il n'y aura ni gagnant, ni perdant», a en outre dit Wah lors de la cérémonie d'investiture à laquelle a pris part le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah qui a représenté le président Bouteflika. Cette cérémonie marque le passage de témoin d'un gouvernement démocratiquement élu à un autre, mais aussi d'une génération à une autre. Cela confirme que la démocratie existe au Liberia. Soyez sûrs que cela va continuer, a assuré Mister George qui s'est engagé à construire un «nouveau Liberia», pays d'égalité, de liberté, de dignité et de respect. Le président a en outre lancé un appel au secteur privé, en assurant que «le Liberia est ouvert aux affaires». Vainqueur du second tour face au vice-président sortant Joseph Boakai le 26 décembre, George Weah a été investi lors d'une cérémonie officielle, devant le président de la Cour suprême Francis Korkpor, en présence de chefs d'Etat et de gouvernement africains. Le président du Conseil de la nation, Abdelkader arrivé, est arrivé dimanche à Monrovia pour représenter le président de la République, Abdelaziz Bouteflika à la cérémonie d'investiture. La cérémonie s'est déroulée dans le stade Samuel Kanyon Doe. Selon des analystes, la transformation d'une économie en récession et encore largement dépendante du caoutchouc et du minerai de fer et la réponse aux espoirs d'emplois des jeunes figurent parmi les premiers défis du nouveau président.