Theresa May, premier ministre du Royaume-Uni, n'a pas attendu l'enquête pour accuser la Russie d'être l'auteur de la tentative d'assassinat d'un espion russe. Theresa May, premier ministre d'Angleterre est connue pour la politique hostile menée contre la Russie depuis sa désignation. Des propos contre la Russie ont souvent été prononcés par Theresa May contre la Russie pour le soutien accordé à Damas contre le terrorisme. L'empoisonnement d'un ex-agent double a conduit le Royaume-Uni à annoncer une série de sanctions contre la Russie, accusée par Londres d'être «coupable de cette tentative d'assassinat». Pour la diplomatie russe, Londres «a fait le choix de la confrontation» au lieu de mener une enquête et de passer par les canaux traditionnels pour régler ce genre de question, à savoir à travers l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), et ce, alors même que Moscou était «prête à coopérer». «Il est évident qu'en optant pour des méthodes unilatérales et non transparentes d'enquête sur cet incident, les autorités britanniques ont une fois de plus tenté de déclencher une campagne anti-russe», poursuit le ministère des Affaires étrangères russe. Moscou prévient que la riposte à l'expulsion des 23 diplomates «ne se fera pas attendre», estimant que cette «série de mesures hostiles» constitue une «provocation grossière sans précédent, qui met à mal les fondations d'un dialogue normal entre les deux pays», et qui est à même d'engendrer l'escalade. «Tout ce qui a été fait aujourd'hui par le gouvernement est absolument inacceptable et nous considérons qu'il s'agit d'une provocation», a dit l'ambassadeur russe au Royaume-Uni Alexander Yakovenko. «Nous pensons que les mesures prises par le gouvernement britannique n'ont rien à voir avec la situation à Salisbury», a-t-il ajouté, avant d'assurer que Moscou ne discuterait pas sous la menace d'ultimatums. La chancelière allemande a en outre précisé que l'Europe définirait une position commune sur la réponse à apporter, selon l'agence de presse Reuters. La présidente du Conseil de la Fédération, la chambre haute du Parlement, Valentina Matvienko a qualifié de «provocations» les sanctions annoncées par Theresa May, écrit Russia Today. L'ambassade de Russie au Royaume-Uni a par ailleurs réagi dans un court communiqué, dénonçant fermement la décision de Londres de convoquer l'ambassadeur russe Alexander Yakovenko et d'expulser 23 diplomates russes. Le soutien de Moscou à Damas dans la lutte contre le terrorisme n'est pas apprécié par certains pays occidentaux, dont Londres. Damas est accusée par ces pays de frapper les civils dans la ghouta orientale, alors que la Russie dit que ce sont les terroristes qui sont ciblés. Les civils sont empêchés par les terroristes de quitter la Ghouta orientale. La Russie soutient Damas pour lutter contre les terroristes de Daech, Djeich El Islam et le Front Al Nosra qui ciblent les civils. La Russie accuse certains pays occidentaux de soutenir Daech. La crise diplomatique opposant Londres et Moscou a lieu à quelques jours de l'élection présidentielle russe prévue le 18 mars 2018.