Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Amar Saâdani, a rencontré lundi à Alger, le président du parti Tajamou Amal Jazair (TAJ), Amar Ghoul, a indiqué un communiqué commun des deux partis. La rencontre s'inscrit dans le cadre de la coordination et de la concertation entre les partis politiques, précisé la même source avant de souligner que les partis FLN et TAJ ont salué les dernières mesures prises par le président de la République liées au remaniement ministériel. Les deux parties ont souligné en outre, l'importance de la prise en charge des revendications sociales du citoyen "à travers un dialogue social constructif avec les différents partenaires sociaux notamment en cette conjoncture marquée par la rentrée sociale". D'autre part, les deux formations politiques ont salué "le rôle important de l'armée nationale populaire (ANP) et des différents corps de sécurité dans la préservation de l'unité et de la souveraineté nationales ainsi que le maintien de la sécurité et la quiétude à l'intérieur du pays et sur les frontières de manière à renforcer la stabilité et la coopération sécuritaire avec les pays voisins", poursuit encore la même source. Elles ont également appelé la classe politique à renforcer le dialogue et à impulser la cadence du développement, de la paix et de la réconciliation nationale, exprimant leur "satisfaction" à l'égard du rôle des partis pour gagner l'enjeu du développement national. Selon le communiqué, les partis FLN et TAJ ont convenu de multiplier les rencontres et d'approfondir le débat outre la coordination des efforts et positions au niveau du parlement dans le but d'enrichir les textes au seul service du citoyen. Les deux responsables ont insisté sur "l'attachement aux valeurs et constantes nationales ainsi qu'aux principes du 1er Novembre 1954 pour l'édification de l'Etat de droit et de justice". La rencontre a permis d'évoquer la situation aux plans régional et international, condamnant toute tentative d'intervention militaire en Syrie. Les deux partis ont réitéré à ce propos, la priorité d'une "solution politique globale entre toutes le parties au conflit", appelant par ailleurs la communauté internationale à relancer la cause sahraouie sur la base des décisions onusiennes, à savoir le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, a ajouté le communiqué. Ils ont enfin, condamné les "pratiques iniques" de l'entité israélienne à l'encontre du peuple palestinien.