Le sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) qui se tiendra en septembre à Pékin se concentrera sur cinq objectifs, a annoncé Dai Bing, directeur général du département des affaires africaines au ministère chinois des Affaires étrangères. Selon Bing ce rendez-vous va permettre d'élever l'amitié sino-africaine à un niveau supérieur. Il va servir à renforcer le consensus stratégique entre les parties concernant le maintien de leur amitié, la consolidation du socle politique de leur unité et de leur coopération, ainsi que l'apport d'un élan fort pour le développement des liens bilatéraux dans la nouvelle ère. Ce sommet va aussi déterminer le cap du développement des relations futures, a-t-il ajouté. Afin de bâtir une communauté de destin partagé plus forte entre l'Afrique et la Chine, il faudra mettre en synergie l'initiative la Ceinture et la Route, l'Agenda 2030 de l'ONU pour le développement durable, l'Agenda 2063 de l'Union africaine et les stratégies de développement national des pays africains, a poursuivi le même responsable. Il visera aussi à renforcer les soutiens nationaux et internationaux, ainsi que la compréhension de l'amitié et de la coopération sino-africaines, tout en encourageant la communauté internationale à envisager le développement des relations sino-africaines d'un point de vue plus objectif et plus équitable. Les objectifs de ce sommet du FCSA incluent également la promotion de la coopération économique et commerciale, ainsi que la prise en considération de bénéfices à long terme. Des mesures plus ciblées et plus efficaces sont nécessaires afin de faire coïncider les ressources naturelles, les retombées pour la population et les potentiels des marchés en Afrique avec les investissements, les technologies et les équipements chinois. L'idée est que cette coopération soit guidée par le marché et non par l'Etat, que l'on passe du commerce de matières premières aux capacités de production et que l'on ait plus d'investissements que de projets de sous-traitance, a-t-il détaillé. A Pékin, les dirigeants devraient également discuter d'un développement coordonné et équilibré de la coopération sino-africaine. Pour approfondir ce partenariat stratégique et coopératif global, les deux parties devront progresser dans des domaines tels que les infrastructures, le commerce, la finance, la santé et le développement des ressources humaines. Ils seront aussi en quête d'amélioration en matière de réduction de la pauvreté, de conditions de vie, d'échanges entre peuples, de protection environnementale, ainsi que de paix et de sécurité, a-t-il ajouté.