Le conflit politique enregistrée en Tunisie, gagne en ampleur malgré les tentatives de réconciliation menées par le président. Depuis trois mois, des partis politiques, dont une branche du parti présidentiel Nidaa Tounès, et l'UGTT, réclament le départ du premir ministre tunisien Youcef Chahed en arguant des difficultés économiques. L'un de ses opposants n'est autre que Hafedh Caïd Essebsi, le fils du chef de l'Etat et numéro un du parti Nidaa Tounès, qui vient tout récemment encore de réclamer son départ. Mehdi Ben Gharbia qui avait le portefeuille des Droits de l'Homme, a apporté son soutien au chef du gouvernement. « Depuis des mois, et alors que les discussions politiques devraient porter sur les réformes, on ne parle que de changement de gouvernement, comme si tous les problèmes du pays venaient du chef du gouvernement», le 7e depuis 2011. Malheureusement cela n'est pas sérieux et c'est inutile pour le pays. C'est du gâchis !, a-t-il déploré. Après la révolution de 2011, la Tunisie est confrontée au chômage. Youcef Chahed, à la tête du gouvernement depuis 2016 sous l'étiquette Ennahdha. Le président de la République, Béji Caïed Essebsi, a présidé lundi une réunion consacrée aux moyens de surmonter la crise politique actuelle, a indiqué un communiqué de la présidence de la République, ecrit la presse tunisienne. La nécessité pour les différentes parties politiques d'assumer leurs responsabilités pour trouver les solutions nécessaires tout en prenant en compte l'intérêt suprême du pays. La rencontre s'est déroulée en présence de Mohamed Nasser, président de l'Assemblée des représentant du peuple, de Youcef Chahed, chef du gouvernement, de Noureddine Taoubi, secrétaire général de l'UGTT, Samir Majoul, président de l'UTICA, Rached Ghannouchi, président du parti Ennahdha, et Hafedh Caïd Essebsi, directeur exécutif du parti Nidaa Tounes. Le peuiple de la Tunisie méne souvent des contestations contre la cherté des prix. Le litige opposant le président et le premier ministre de la Tunisie crée une atmosphére contestable en Tunisie où le terrorisme menace le pays. Il y a quelques jours, six gardes nationaux ont été tués dans une attaque revendiquée par l'organisation Okba Ibn Nafaa d'AQMI. Des préts ont été acciordés à la Tunisie par le FMI qui conditionne, aujourd' hui, une austérité à laquelle le peuple de la Tunisie n'est pas prét. Le peuple de la Tunisie qui a mené une révolution en 2011, a obtenu l'exil de l'ancien président, mais est confrontée, aujourd' hui, à des problémes sociaux. Les terroristes ont, de leur coté, mené de nombreuses attaques tuant de nombreux civils, policiers, gardes nationaux, opposants et touristes. De nombreux pays ont déconseillé la destination Tunisie à leurs ressortissants et le secteur touristique a été l'objet de boycott de la part d'occidentaux. Des milliers de djihadistes de la Tunisie ont rallié Daech en Irak et Libye, d'après l'ONU. Le premier ministre de la tunisie, Youcef Chahed, est tenu de respecter les engagents avec le FMI, et ne peut initier la procuration d'emplois pour les chomeurs. La Tunisie est, aujourd' hui, confrontée aux problémes sociaux et terrorisme. Le conflit politique opposant le premier ministre Youcef Chahed à ses detracteurs crée une conjoncture pas très favorable à la relance économique, d'où la colére du peuple de la Tunisie, confronté à Daech.