Les prix du blé continuaient d'augmenter, hier, en début d'après-midi, sur le marché à terme européen, bien au-dessus de la barre des 200 euros la tonne, alors que plusieurs acheteurs internationaux revenaient sur le marché. Dans l'après-midi, la tonne de blé gagnait 5,25 euros sur l'échéance de septembre, à 202,75 euros, et 4,50 euros également sur l'échéance de décembre, à 202,75 euros, pour quelques 22.391 lots échangés. Le décrochage technique, perceptible depuis plusieurs jours d'affilée, corrigeant les envolées du début août, a permis à plusieurs acheteurs de revenir sur le marché international des céréales. La hausse s'est accélérée en début d'après-midi, à l'ouverture des marchés américains. L'Egypte avait acheté, mardi, 350.000 tonnes de blé, dont 60.000 tonnes de blé ukrainien et 290.000 tonnes de blé russe. La Jordanie avait acheté 60.000 tonnes d'orge fourrager. Le cabinet Ikar a révisé à la baisse, son estimation de production de blé en Russie, à 69,6 millions de tonnes, contre 70,8 millions, estimés le mois passé, souligne Agritel. Le maïs était aussi en hausse, alors que la production de grains en France, devrait être en repli cette année, double conséquence du manque d'eau et de surfaces, probablement destinées initialement au maïs grains, qui seront en fait ensilées pour répondre à la demande des éleveurs en fourrage. Dans ce contexte, Agritel estime la production française sous les 12 millions de tonnes. Dans l'après-midi, la tonne de maïs gagnait 4,25 euros sur l'échéance de novembre, à 184 euros, et 0,50 euro sur celle de janvier, à 183 euros, pour un peu plus de 680 lots échangés.