La valse des entraîneurs se poursuit encore dans le championnat de Ligue 1 Mobilis. Un autre coach vient de jeter l'éponge, celui du DRB Tadjenanet, Kamel Bouhellal en l'occurrence. Bouhellal a annoncé sa démission après la nouvelle contre-performance enregistrée à domicile, mardi après-midi, face à un concurrent direct dans la lutte pour le maintien en Ligue 1 Mobilis, l'USM Bel-Abbès. «Je ne peux prétendre à de meilleurs résultats avec un tel effectif. Certains joueurs sont limités et leurs erreurs individuelles influent négativement sur les performances de l'équipe», a expliqué Bouhellal qui avait succédé au Tunisien Hamadi Daou. Son départ met la direction du DRBT dans une situation embarrassante, car la FAF a limité cette saison le nombre de licences des entraîneurs à deux par club. Le Difaâ est le premier club de la Ligue 1 Mobilis à consommer ses deux licences d'entraîneurs. Si son président, Tahar Gueraïche, engage un nouveau coach, la LFP ne lui délivrera pas une licence qui lui permettra d'être sur le banc de touche lors des matches officiels. En Ligue 1 Mobilis et à quatre journées de la fin de la phase aller, six clubs ont changé de coach, à savoir le DRBT, le MCA, le CRB, le MCO, le MOB et l'USM Bel-Abbès qui vient d'enrôler Youcef Bouzidi à la place du Tunisien Moez Bouakaz. Certains entraîneurs sont actuellement en difficulté, à l'image de Billel Dziri au NA Husseïn Dey, Lakhdar Adjali à l'AS Aïn M'lila et l'Espagnol José Maria Nogués au CA Bordj-Bou-Arréridj, qui pourraient rendre le tablier en cas de nouvelles contre-performances, sans oublier Abdelkader Amrani au CS Constantine qui a décidé de surseoir à sa démission, sur insistance des dirigeants et des supporters clubistes. En Ligue 2 Mobilis, sept clubs ont déjà opéré un changement au niveau de leur barre technique, en l'occurrence le MC El-Eulma, le RC Relizane, l'USM El-Harrach, l'A Boussaâda, la JSM Béjaïa, l'ASM Oran et l'USM Blida.