La Radio et la Télévision algériennes ont célébré, hier, au siège de la Radio, le 56e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale sur ces deux médias lourds, au lendemain du départ massif de tous les employés français dans l'intention d'entraver la poursuite de la diffusion des programmes. Mais c'était sans compter sur la détermination et l'abnégation de la poignée de Femmes et d'Hommes parmi les travailleurs algériens qui ont su relever le défi. Ce 28 Octobre 2018, et comme chaque année, cette date hautement symbolique est évoquée en vue à la fois de perpétuer l'esprit d'engagement de cette première génération, mais surtout pour prendre constamment conscience des nouveaux défis qui s'imposent à la génération d'aujourd'hui, à savoir ceux de la maîtrise des outils technologiques dans le but suprême d'assurer un service public au citoyen. C'est en présence du ministre de la Communication, Djamel Kaouane, du directeur général de la Radio algérienne, Chanabe Lounakel, du directeur général de la Télévision algérienne, Tewfik Kheladi, du secrétaire général de l'UGTA (Union générale des travailleurs algériens), Abdelmadjid Sidi-Said, ainsi que des présidents des APC des communes d'Alger-centre et de Mohamed Belouizdad, ainsi que de nombre d'invités et des travailleurs de la Radio et de la Télévision que la cérémonie s'est amorcée par l'évocation du sacrifice et de l'abnégation de la première génération post-indépendance qui a su relever le défi. A cette occasion, le ministre de la Communication a tenu, dans son allocution, à rappeler les sacrifices consentis par la première génération des travailleurs de ces deux médias lourds, tout en saluant les efforts de ceux qui leur ont succédé face aux nouveaux défis des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Le ministre a souligné l'évolution réalisée par la Radio algérienne tout au long de ces dernières années depuis sa restructuration en 1986. Elle est en effet passée d'à peine trois chaînes nationales à 56 chaînes entre les locales, qui couvrent aujourd'hui les 48 wilayas, les thématiques et la rédaction multimédia. Des réalisations, dit-il, accompagnées par une évolution de la ressource humaine qualifiée et des moyens techniques. La Radio est ainsi considérée comme un exemple dans la généralisation de la numérisation de ces programmes et le passage de l'analogique au tout numérique. Grâce au soutien apporté par l'Etat à ces médias, c'est en fait la réponse aux besoins des citoyens qui est ciblée, a précisé Djamel Kaouane. S'adressant aux travailleurs de la Radio, le ministre a dit n'avoir «aucun doute quant votre aptitude à relever aujourd'hui les nouveaux défis de notre époque». Enfin, le ministre n'a pas omis de rendre un vibrant hommage aux martyrs aussi bien de la guerre de Libération nationale qu'à ceux du devoir professionnel.