Le ministre de la Communication Tout le monde gagnerait à ce que le pays fasse ce saut qualitatif destiné à lui permettre de migrer vers cet écosystème audiovisuel caractérisé par le tout-numérique. Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a appelé hier, les responsables de l'entreprise de Télédiffusion d'Algérie (TDA) à s'adapter rapidement à la nouvelle donne dans le paysage audiovisuel national. «Les défis qui attendent cette entreprise (TDA) et qui nous attendent tous, c'est qu'elle soit au diapason des transformations radicales que connaît le paysage audiovisuel algérien», a souligné le ministre. Cette mise à niveau nécessaire de cet important outil vient, insiste Djamel Kaouane, de «matérialiser les réformes décidées par le président de la République dans le domaine de la communication en général et de l'audiovisuel en particulier». La feuille de mission est donc on ne peut plus claire, d'autant que, note le ministre, l'Etat n'a pas lésiné sur les moyens pour équiper convenablement l'entreprise que ce soit durant les années 1970, où à partir des années 2000. Aujourd'hui TDA dispose d'équipement à même d'assurer une diffusion aux «standards internationaux», indique Djamel Kaouane.Le directeur général de la TDA, Chawki Sahnine, a abondé dans le sens du ministre de la Communication, soulignant que l'Algérie disposait du deuxième réseau de diffusion TNT (Télévision numérique terrestre) en Afrique. Sahnine a révélé que le pays est couvert par plus de 130 émetteurs en service. Un réseautage dense qui couvre 85% de la population. Il reste que les Algériens n'en bénéficient toujours pas, au moment où tout le monde gagnerait à ce que le pays fasse ce saut qualitatif destiné à lui permettre de «migrer vers cet écosystème audiovisuel caractérisé par le tout-numérique», comme le souhaite le directeur général de TDA. Djamel Kaouane a également réitéré sa conviction que la révision de l'arrêté relatif à l'appel à candidature pour l'octroi d'autorisations de création de chaînes de télévision thématiques a pour objet de répondre aux «exigences» du développement du paysage médiatique audiovisuel algérien, en se basant sur les «remarques et les ambitions» des acteurs de ce secteur. Sur un autre sujet, le ministre de la Communication, dont la visite s'inscrit dans le sillage de la commémoration du 55ème anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale sur la Télévision et la Radio nationales le 28 octobre 1962, a mis en avant le rôle de la Radio durant la Révolution, qui avait vu les pionniers dans ce domaine porter la voix de l'Algérie combattante à travers le monde.