Pour le mandat en cours, bon nombre de présidents ainsi que leurs membres du bureau des fédérations sportives, ont été déclarés inéligibles, le nombre serait de plus d'une vingtaine, hormis probablement deux ou trois lesquels, ont souhaité jeter l'éponge, une manière de ne plus cautionner les affres du mouvement sportif national actuel. Ces derniers ont été déclarés insignifiants par l'ancienne tutelle, plusieurs d'entre eux, ne connaissent toujours pas les raisons de cette injustice. Les présidents des Fédérations sortants ont été déclarés inéligibles pour un nouveau mandat olympique, cela dit et selon la lettre du MJS, ils ne pouvaient pas briguer à nouveau la présidence après avoir échoué à honorer le contrat d'objectifs signé au début du mandat 2013-2016, à savoir un podium olympique aux Jeux de Rio-2016. Cela dit, les prochains présidents qui ne respecteront pas leurs pronostics des prochains JO de 2020, se verront comme leurs prédécesseurs plier bagages. D'autres responsables de fédérations étaient aussi concernés par la décision du MJS qui leur a interdit de se présenter à la présidence ou au bureau fédéral 2017-2020. Ces dirigeants ont été inscrits sur la «liste noire» du MJS qui a déclaré inéligibles plusieurs dirigeants sortants. L'on se rappelle qu'à l'issue du mandat (2009-2012), 13 fédérations sportives avaient été déclarées inéligibles. Le ministre de la Jeunesse et des Sports de l'époque, M. Tahmi, avait d'ailleurs qualifié le mandat olympique (2009-2012) des fédérations sportives nationales de catastrophique sur tous les plans. «Les résultats enregistrés durant les quatre dernières années ont été catastrophiques. La moisson de nos athlètes n'a pas été selon lui, à la hauteur des espérances, au vu des moyens mis par l'état à la disposition des fédérations», avait déclaré Tahmi à l'occasion l'installation de la commission de renouvellement des instances sportives algériennes pour le nouveau cycle olympique (2013-2016). Quatre ans plus tard, la situation ne semble guère s'améliorer, elle empire. Que dit le règlement, si ce n'est qu'un membre et un président de fédération ne peuvent être déclarés inéligibles que s'ils commettent une bévue monumentale sur le plan financier ou avoir avancé des pronostics loin de les réaliser sur le plan mondial. Or, plusieurs responsables se sont vu retirer leur confiance sans n'avoir reçu aucune raison valable d'un tel acte. Pour cela, rencontrés plusieurs fois, des présidents et des membres d'anciennes structures fédérales et après avoir étudié toutes les données les concernant, se sont donnés le mot pour aller prendre attache avec le premier responsable du secteur, Mohamed Hattab, lequel, serait très attentif à ce sujet. Toutefois, il serait hasardeux aujourd'hui, d'avancer des chiffres, sachant qu'ils peuvent avoir des conséquences plutôt fâcheuses