Le prix du panier de référence du brut de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'est établi à 70,68 dollars le baril jeudi, contre 70,63 dollars mercredi, a indiqué hier, l'Organisation pétrolière sur son site web. Introduit en 2005, le panier de référence des pétroles bruts de l'Opep comprend le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djeno (Congo), Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale), Rabi light (Gabon), l'Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), Kuwait Export (Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Qatar Marin (Qatar), Arab Light (Arabie Saoudite), Murban (UAE) et le Mery (Venezuela). Jeudi matin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 72,24 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 17 cents par rapport à la clôture de mercredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour le contrat de décembre prenait 10 cents à 61,77 dollars. Vendredi, le prix du baril de Brent est passé sous les 70 dollars, les sanctions américaines contre l'industrie pétrolière iranienne, longtemps redoutées par le marché, ayant moins affecté que prévu l'offre mondiale. A la mi-journée, le baril de Brent pour livraison en janvier, a sombré à 69,13 dollars, à son plus bas niveau depuis avril, tandis que la référence américaine, le WTI, pour livraison en décembre, a atteint au même moment 59,28 dollars, au plus bas depuis février. «L'effet des sanctions sur l'Iran est de mieux en mieux compris, et il est crucial de noter que l'effet sur l'offre sera bien moins négatif qu'attendu, en grande partie en raison des exemptions» accordées par les Etats-Unis à plus de pays qu'anticipé, a commenté un analyste. En outre, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires, dont la Russie, avaient décidé, en juin, d'assouplir leur accord de limitation de la production, afin de répondre aux inquiétudes des investisseurs. Résultat, les réserves mondiales grimpent. Selon les données hebdomadaires de l'Agence américaine d'information sur l'énergie, les stocks de brut du premier consommateur mondial n'ont cessé d'augmenter ces dernières semaines, signe que l'offre dépasse amplement la demande. Face à cette évolution du marché, les pays de l'Opep, qui se sont fixés des objectifs de production, devraient déjà envisager une baisse de ceux-ci, lors d'une réunion de suivi de l'accord, dimanche à Abou Dhabi.