Alors que le nom d'Abdelmadjid Nehassia ne figure même pas sur la liste des postulants pour la présidence de la (FAB) Fédération Algérienne de boxe, celui-ci pourrait être le sujet de discorde. Ceci dit, qu'il y a une règle qui semble froissée. En somme, ce qui se passe au sein de la fédération nationale de boxe étonne plus d'un. Sinon, comment dans une correspondance transmise récemment par l'Association internationale de boxe amateur (AIBA) a demandé à la Fédération algérienne de boxe (FAB) de respecter l'article 37.2 de ses statuts, concernant l'assemblée générale élective (AGE) qui devait se tenir, hier samedi, mais n'a pas eu lieu en raison de règles non respectées. L'on se rappelle qu'après le retrait de confiance à Nehaïssisa, une assemblée élective avait été organisée le 1er août. Et c'est ainsi que M. Abdeslam Draâ avait été élu. Celui-ci avait, donc, eu recours au TAS et au tribunal civil pour recouvrer ses droits à la tête de la FAB. Le TAS et le tribunal lui donnent raison et c'est suite à une correspondance du MJS qu'une AGex a été organisée. Abdelmadjid Nehaïssia a donc lui, obtenu gain de cause auprès du Tribunal arbitral du sport et de la justice pour récupérer son poste de président. Mais rien à signaler de ce côté et l'assemblée générale extraordinaire s'est déroulée comme si de rien n'était dans une ambiance bien calme. Surtout après que le président actuel de la FAB, Abdeslam Draa, a lu une correspondance émanant du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) pour la tenue de cette assemblée générale extraordinaire. Pour l'AIBA, aucune élection ne sera reconnue par l'AIBA si elle n'est pas conforme à la réglementation en vigueur. Entre autres réclamations, il est question de la nécessité de transmettre à l'AIBA la liste nominative des postulants à la présidence ainsi qu'au bureau exécutif et ce, avec un document prouvant leur éligibilité, la liste des représentants du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), une copie des statuts récents de la FAB. Que dire alors, de la décision du TAS lequel, risque de ne pas être compétent, celui-ci, prononce une sentence et expressément appliquée, sans organisation d'une nouvelle AG élective. Ces documents doivent être revus et approuvés par l'AIBA avant n'importe quelle élection, rappelle-t-on de même source. Après réception de tous ces documents, l'AIBA étudiera, donc, le dossier et prendra une décision à propos de cette élection. Dans le cas contraire, l'AIBA ne reconnaîtra pas l'assemblée générale élective. Ce qui n'est pas le cas actuellement ! Sans revenir dans les détails au sujet du retrait de confiance par des membres de cette même assemblée générale, le 15 juillet 2017 au Centre Ghermoul d'Alger, après que Nehaïssia avait été élu le 04 mars 2017 à la tête de la FAB pour le mandat olympique 2017-2020 en remplacement de Nabil Sadi. Pour ce faire l'assemblée générale élective qui devait se tenir, hier samedi, n'a pas eu lieu en raison des exigences de l'AIBA, même une commission de candidatures était dépêchée et installée pour le dépôt de candidature, cela prouve que les organisateurs de l'AGE étaient même pressés pour se voir élire un président et un nouveau bureau, en vain. Aujourd'hui, tout est bloqué par l'instance internationale de la boxe amatreur, même la désignation de M. Arbach à la tête de la commission de candidatures, celle-ci devait annoncer la liste officielle des candidats avant que la commission de recours ne prenne le relais pour d'éventuelles contestations, seront dans l'obligation aller fouiner ailleurs pour remettre de l'ordre dans la maison. Pour l'AIBA, une Assemblée générale élective sera organisée à une date qui sera annoncée officiellement par les responsables en question. En revanche, le comble dans tout cela, le nom de Nehassia l'auteur qui a poussé l'AIBA d'intervenir ne figure pas sur la liste. Pour cette dernière, cette mascarade aurait pu être évitée si la Fédération algérienne de boxe avait respecté la procédure édictée par l'AIBA. Il y a lieu de noter que la candidature de Nabil Saâdi, l'ancien premier responsable de du noble art Algérien, a été rejetée par la tutelle et la commission de candidature de la FAB avait retenu seulement quatre candidats pour le poste de président, à savoir Nacer Erouane, Abdessalem Draa, Athmane Lazizi et Abdellah Bessalem, une décision qui semble donner des frissons à l'AIBA, laquelle, est loin de tenir compte .