Le président élu du Venezuela qui n'est pas pro américain est appelé par Washington à quitter le pouvoir. Une tentative de coup d'Etat a lieu au Venezuela, soutenue par certains dirigeants occidentaux se prétendant démocratiques. L'élection du président Maduro n'est pas appréciée par Washington. Le président américain consacre une longue politique d'ingérence dans ce pays. Le président élu du Venezuela qui n'est pas pro américain est appelé par Washington à quitter le pouvoir. Celui-ci refuse et c'est une tentative de coup d'Etat qui est lancée. L'armée de ce pays refuse le coup d'Etat et exprime son soutien au président élu. Dénonçant un «coup d'Etat» contre le «président légitime», l'armée a assuré Nicolas Maduro de son soutien. «Les forces armées bolivariennes n'accepteront jamais un président imposé par des intérêts obscurs», a lancé le ministre de la Défense. Dans la crise que traverse le Venezuela, où l'opposant pro-américain Juan Guaido s'est autoproclamé «président par intérim» et a été immédiatement reconnu par Washington, l'armée a apporté son soutien de façon appuyée au président Nicolas Maduro le 24 janvier. «J'alerte le peuple du Venezuela qu'un coup d'Etat est perpétré contre les institutions, contre la démocratie, contre notre Constitution, contre le président Nicolas Maduro, notre président légitime», a déclaré le ministre de la Défense Vladimir Padrino Lopez lors d'une conférence de presse très offensive, entouré de tout le haut commandement militaire du pays. «Nous avons vu hier un événement répréhensible. Un homme qui levait la main et qui s'autoproclamait président de la République bolivarienne du Venezuela. C'est une affaire très grave qui porte atteinte à l'Etat de droit et à la paix de tous les Vénézuéliens. Ce que nous avons vu hier est aberrant», a poursuivi Vladimir Padrino Lopez. «Les forces armées bolivariennes du Venezuela, fidèles aux traditions héritées du Libérateur Simon Bolivar, n'accepteront jamais un président imposé par des intérêts obscurs, ni auto-proclamé, hors-la-loi. Elles ne se subordonneront jamais non plus à une puissance étrangère ou à un gouvernement qui ne serait pas élu de façon démocratique par le peuple du Venezuela», a-t-il conclu. Nombre de pays, dont la Russie, la Turquie, l'Iran, la Syrie, Cuba et la Chine, et des pays de l'Amérique latine, ont refusé l'ingérence et exprimé leur soutien au président élu Maduro. Le président de l'Assemblée nationale autoproclamé président, au mépris de l'opinion du peuple, est soutenu par Washington. Dès le 8 janvier, deux jours avant la prestation de serment de Nicolas Maduro, l'Assemblée nationale du Venezuela avait voté illégalement une Loi sur la transition dans le but de s'emparer du pouvoir exécutif. Les américains s'étaient alors empressés de soutenir cette initiative putschiste. Le 21 janvier, une brève tentative de coup d'Etat d'un groupe de militaires avait été rapidement réprimée. Washington entretient des relations très tendues avec Caracas depuis l'arrivée au pouvoir en 1999 d'Hugo Chavez, prédécesseur de Nicolas Maduro. Elles se sont encore dégradées récemment, Donald Trump refusant de reconnaître la légitimité de ce dernier. Washington entretient des relations très tendues avec Caracas depuis l'arrivée au pouvoir en 1999 de Hugo Chavez, prédécesseur de Nicolas Maduro. Elles se sont encore dégradées récemment, Donald Trump refusant de reconnaître la légitimité de ce dernier. Le gouvernement du Nicaragua a tweeté : L'Amérique latine caribéenne, ce berceau de grandes et brillantes personnalités, fait montre de dignité et de grandeur face à l'empire… Ici, personne ne se rend. Vive Nicolas maduro : Vive le Venezuela! Vive Chavez!