Mohamed Aïssa, a fait savoir que le coût du Hadj pour la saison 2019 ne connaîtra pas de flambée mais seulement une légère hausse, suite à la décision des autorités saoudiennes d'augmenter les frais. Le coût du Hadj pour la saison 2019 connaîtra une légère hausse par rapport à 2018. Ce prix inclura le transport aérien et la taxe imposée par l'Arabie saoudite. Présidant une rencontre avec les cadres du secteur à Dar El Imam, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a fait savoir que le coût du Hadj pour la saison 2019 ne connaîtra pas de flambée mais seulement une légère hausse, suite à la décision des autorités saoudiennes d'augmenter les frais. Cette augmentation, a-t-il poursuivi, inclut le prix du transport aérien, ainsi que les taxes d'accès. A cet effet, il a rassuré que le prix ne sera pas exorbitant comme l'indiquent certaines rumeurs. «Le prix sera annoncé après la fin de la tombola du Hadj, qui se déroule actuellement sur tout le territoire national», a-t-il dit. Pour cette saison, le prix du hadj tournera autour de 560.000 DA, contre 525.000 DA en 2018. Dans le but d'assurer une meilleure organisation jusqu'au premier départ des hadjis, le ministère des affaires religieuses a installé une commission intersectorielle technique. «Elle est chargée de l'organisation des dossiers des hadjis, dont le dépôt et retrait des passeports au niveau des communes», dit-il et ajoute : «La première rencontre de cette commission est prévue d'ici le début de la semaine prochaine». A ce propos, Aïssa a rappelé que pour cette année, 2000 passeports ont été ajoutés au quota prévu par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Dans ce sens, il a précisé que la stratégie de l'Etat porte sur deux principaux axes. Il s'agit, entre autres, d'une meilleure prise en charge des personnes âgées sur les lieux saints et d'une meilleure organisation du retrait et dépôt des visas. En effet, le chef de l'Etat a décidé de consacrer, pour cette nouvelle saison, un quota supplémentaire de 2.000 carnets de hadj au profit de citoyens âgés de plus de 70 ans et ayant participé plus de dix fois au tirage au sort du hadj sans succès. Le tirage au sort prévu pour cette opération s'est déroulé, hier, au niveau des sièges des wilayas de leur lieu de résidence. S'exprimant au sujet de la dernière polémique sur la révision du programme d'éducation islamique, Aïssa a indiqué qu'il a reçu la réponse sur les questions posées lors de la précédente rencontre regroupant les conseils scientifiques du pays. «Lors de cette rencontre, j'avais posé des questions aux conseils scientifiques sur plusieurs points, cependant une polémique a été créée», a-t-il expliqué. Dans ce sillage, il a fait savoir que «d'après les réponses données par ces conseils, nous allons entreprendre un travail en coordination avec le ministère de l'Education nationale afin de régler ces erreurs». Par ailleurs, le ministre des affaires religieuses a assuré que les réseaux sociaux sont très dangereux pour leurs utilisateurs. «Les réseaux sociaux sont dirigés par des personnes étrangères et constituent un véritable danger pour la société algérienne», a-t-il poursuivi, appelant les imams à être prudents.