Alors que les compétitions africaines se multiplient, nos clubs ne semblent désormais pas vouloir y prendre part au vu du nombre d'absence répétées depuis bientôt deux années. Déjà, le championnat d'Afrique des clubs champions tenu le 28 septembre 2017 à Abidjan en Côte d'Ivoire, a vu l'absence des clubs algériens, une manière de représenter le pays pour une participation algérienne à cette compétition. Cette absence semblait déjà inexpliquée en prévision de ce rendez-vous continental. Ce qui ne laisse pas augurer de lendemains meilleurs d'une pratique longtemps considérée comme une locomotive, et de là, le fer de lance du sport national. Probablement l'une des causes de la régression du handball algérien lequel, aujourd'hui, continue de broyer du noir au moment où d'autres nations beaucoup moins huppées semblent reprendre le relais des clubs algériens. Aujourd'hui, aucun autre club algérien ne figure sur la liste de ceux qui font l'évènement continental à Oujda au Maroc. Cette compétition tenue du 5 au 14 du mois courant a vu une participation massive et qualitative, puisque les ténors sur ce plan y ont pris part. Pour les messieurs, il s'agit de l'Etoile sportive du Sahel, El Ahly du Caire, l'Esperance d'Oujda de Smouha et du Widad de Casablanca, de la Jsk, du Raja d'Agadir d'Oka, du Fap et de la Renaissance de Don Bosco –Horoya. Chez les Dames, il était question du Primero d'Angola du Petro du DGSP du FAP 5 de l'Heritage de Bandaman-Dynamique et de la Renaissance de Don Bosco. L'on comprend aujourd'hui la montée en puissance du handball marocain ou celui des autres nations africaines, lesquelles font figure de ténors sur le plan continental. Beaucoup d'acteurs de la petite balle algérienne estiment que «c'est le nombre de compétitions qui fait que le niveau soit relevé ; en revanche, nous sommes en train de pousser pour que nos clubs n'y prennent pas part ; c'est désolant».