Plusieurs centaines de millions d'euros ont afflué dès le lendemain de l'incendie de la cathédrale Notr-Dame de Paris, en provenance des familles et des groupes les plus riches de France. Pamela Anderson, comme de nombreux anonymes avant elle, n'a pas pu s'empêcher de critiquer l'afflux massif de dons pour reconstruire la cathédrale Notre-Dame de Paris, qu'elle a comparée au silence qui entourait le sort des personnes les moins favorisées. «Et les sans-abri, errants, affamés dans les rues ?» s'est-elle insurgée. Alors que plus d'un milliard d'euros a été récolté moins d'une semaine après le drame qui a touché le monument parisien, l'actrice a dénoncé sur Twitter le geste de milliardaires «qui s'intéressent moins aux autres qu'à leurs noms dans les journaux. «Un milliard pour rebâtir Notre-Dame a déjà été récolté. C'était facile. Merci les milliardaires. Je pensais que l'Eglise catholique avait assez eu d'argent en prospérant sur les croyances des pauvres», a taclé Pamela Anderson. «C'est la preuve que ce 1% de la population est hors d'atteinte, et qu'ils s'intéressent moins aux autres qu'à leurs noms dans les journaux. Je suis sûre qu'ils seront célébrés. Et leurs dons ne seront pas soumis à l'impôt et encore une fois, ils en tireront des bénéfices. Et pendant ce temps, ils sont présentés comme des héros ! La vie n'est pas juste. Il faut que ça change», a tweeté l'actrice. La défiscalisation des dons a provoqué une polémique, et ce, d'autant plus que l'incendie s'est produit en pleine crise des gilets jaunes. Reprenant l'œuvre de Victor Hugo, dont les écrits ont consacré la grandeur de la cathédrale, les manifestants se sont ainsi rebaptisés en «Misérables», jamais entendus par les dirigeants et les puissants.