Cette baisse s'explique, essentiellement, par une diminution des importations des céréales, lait et produits laitiers, des sucres, des tourteaux de soja et des légumes secs, détaille la DEPD. Représentant 32% de la structure des importations alimentaires, les céréales, semoule et farine ont atteint 614,38 millions USD, soit une de baisse de 24,28%. Les importations de l'Algérie de produits alimentaires ont baissé de plus de 14% durant le 1er trimestre 2019, en comparaison avec la même période en 2018, a indiqué la Direction générale des Douanes algériennes (DGD). Globalement, la facture d'importation des produits alimentaires a atteint 1,92 milliard de dollars le 1er trimestre 2019, contre près de 2,25 mds USD durant la même période de 2018, soit une baisse de 14,56%, précise la Direction des Etudes et de la Prospectives des Douanes (DEPD). Cette baisse s'explique, essentiellement, par une diminution des importations des céréales, lait et produits laitiers, des sucres, des tourteaux de soja et des légumes secs, détaille la DEPD. Représentant 32% de la structure des importations alimentaires, les céréales, semoule et farine ont atteint 614,38 millions USD, soit une de baisse de 24,28%. Les importations des produits laitiers ont également reculé de 18,75%. La facture d'importation du sucre et des sucreries, a elle aussi baissé pour totaliser 167,98 millions USD, contre 218,95 millions USD (-23,28%). Durant les trois premiers mois de l'année en cours, la baisse a concerné aussi les légumes secs qui se sont chiffrés à 96,72 millions USD et enfin une baisse, mais de faible importance, ayant touché le café et le thé (0,18%), totalisant 86,99 millions USD. Par ailleurs, d'autres groupes de produits de la structure des importations ont connu des hausses durant le 1er trimestre 2019 et par rapport à la même période de l'année dernière, il s'agit des fruits comestibles, des animaux vivants et enfin des préparations alimentaires diverses. Ainsi, les importations des fruits comestibles (fruits frais ou secs) se sont chiffrées à 56,63 millions USD, soit une hausse de plus de 61%. Les importations des animaux vivants ont atteint 59,09 millions USD, (20,77% de hausse). Cette variation haussière a concerné aussi les préparations alimentaires diverses qui sont passées de 67,75 millions USD au cours du 1er trimestre de 2018, à près de 73 millions USD. En plus de ces principaux produits, le reste des biens alimentaires a été importé pour un montant de 259 millions USD, contre 246,61 millions USD (+5,03%). Concernant l'huile de soja et ses fractions, même raffinées (classées dans le Groupe des biens destinés au fonctionnement de l'outil de production), leurs importations ont connu une légère baisse en s'établissant à 156,87 millions USD au 1er trimestre 2019, contre 157,41 millions USD durant la même période de 2018 (-0,34%). Ainsi, la facture globale du groupe des produits alimentaires et des huiles destinées à l'industrie alimentaire s'est chiffrée à 2,08 mds de dollars, contre 2,40 mds de dollars, en baisse de 32 millions de dollars (-15,4%). Pour ce qui concerne les médicaments (classés dans le groupe des biens de consommation non alimentaires), leur facture d'importation a enregistré une baisse en s'établissant à 199,10 millions USD durant les trois premiers mois de 2019, contre 297,25 millions USD à la même période de l'année précédente, soit une baisse de 33,02%. Les importations globales de l'Algérie ont totalisé 11,155 mds USD, contre 11,249 mds de dollars, en baisse de 0,83%, durant la même période de comparaison, rappelle-t-on. Pour rappel, de nouveaux mécanismes d'encadrement des importations de marchandises, dont des produits alimentaires (hors produits alimentaires stratégiques), avaient été mis en place dès le début de l'année 2018 pour réduire le déficit commercial et promouvoir la production nationale. Le ministère du Commerce avait annoncé le 14 avril dernier des dispositions pour renforcer l'approvisionnement du marché durant le mois de Ramadhan, comprenant notamment l'assouplissement de l'importation de produits alimentaires comme les viandes. Dans ce cadre, il a été décidé de supprimer de la liste des produits soumis au DAPS, les viandes bovines fraîches ou réfrigérées, les fruits secs (arachides, amandes…), les fruits séchés (raisins secs, pruneaux…) et les aliments diététiques destinés à des fins médicales et autres produits (le beurre…).