Les commerçants informels imposent leur dictat à Sidi Bel-Abbès, et bloquent le boulevard Didouche Mourad au centre-ville. Durant toute la matinée d'hier, des dizaines de commerçants informels qui étaient autorisés à exercer autour de la coupole située au centre-ville, pendant le mois de Ramadhan veulent à tout prix occuper les lieux d'une façon permanente, car la majorité d'entre eux disent qu'ils chôment et la Coupole demeure le seul endroit pour pratiquer leur commerce. Malgré les assurances données par le wali de Sidi Bel-Abbès, ayant décidé de récupérer la poissonnerie actuellement inexploitée et l'ancien siège du bureau de bienfaisances, situés au quartier Emir Abdelkader pour permettre à ces commerçants ambulants à exercer d'une façon formelle et permanente, les concernés maintiennent le mouvement de protestation, en bloquant tout le boulevard et perturber la circulation des véhicules, au point où certains se sont allongés sur la route pour inciter les conducteurs à faire demi-tour. Après l'éradication du commerce informel en 2012 à Sidi Bel-Abbès, les occupants de la route d'articles et ceux qui exerçaient autour de la Coupole, étaient orientés vers des locaux construits au quartier Graba, et à proximité du marché Ofla dans la ville de Sidi Bel-Abbès. L'activité commerciale a depuis beaucoup régressé, et la plupart de ces commerçants étaient défaillants, une situation qui a incité les commerçants ambulants à revendiquer le retour autour de la Coupole, là où selon eux, le gain est plus bénéfique. Le wali qui a reçu des représentants de ces jeunes commerçants il y a quelques jours, et il leur avait recommandé de s'adresser au services de l'APC pour leur recensement, et leur faire bénéficier des locaux commerciaux disponibles d'une façon légale et légitime, sauf que ces derniers ont plutôt opté pour le mouvement de protestation observé hier, en présence d'un renfort de police mis en place pour éviter les dépassements. Le dossier, selon le P/APC de Sidi Bel-Abbès, est en cours d'étude, et les commerçants ambulants sont appelés à se présenter au moment où les services de l'APC entameront leur enquête sur les dossiers déposés, pour déterminer le nombre réel des commerçants et leur trouver une solution adéquate. La situation semble complexe, et le retour du commerce informel semble s'imposer, surtout que beaucoup d'entre eux maintiennent le langage de la contestation, pour forcer les autorités locales à céder, alors que même les commerçants possédant des locaux autour de la Coupole avait fermement refusé le retour des commerçants ambulants et exercer en parallèle en occupant les trottoirs et créer une concurrence illégale.