Huit (08) cas positifs de paludisme (plasmodium falciparum) ont été confirmés par des médecins dans la commune d'El Atteuf (15 km à l'est de Ghardaïa), a-t-on appris lundi auprès de la direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière (DSPRH). Ces cas ont été décelés après une auscultation, suite à des fièvres "inexpliquées" de personnes résidentes dans les quartiers de Sedrata et Ami Hamou au niveau de cette collectivité, a précisé la même source. Ces huit cas, qui suivent actuellement un traitement approprié au sein de l'Etablissement public hospitalier Dr. Tirichine de Sidi Abbaz, "ne présentent aucune complication et leur état évolue positivement", ont rassuré les responsables de la santé. Une enquête épidémiologique et entomologique a été lancée par les autorités sanitaires de la wilaya pour déterminer l'origine et la chaîne de transmission de cette pathologie, suite à l'apparition de ces cas confirmés de paludisme. Une opération de dépistage actif par la technique de "la goutte épaisse" sur les personnes résidentes dans la zone d'El Atteuf, dont des ressortissants subsahariens, a été lancée pour le dépistage d'éventuels autres cas, alors que tous les praticiens ont été instruits pour rester vigilants devant les cas de forte fièvre inexpliquée, a-t-on indiqué à la direction de la santé de la wilaya. Un total de 300 personnes résidentes à El Atteuf ont été dépistées depuis dimanche dernier, dont plus d'une soixantaine de ressortissants subsahariens, a-t-on fait savoir. Suite à l'apparition de ces cas de paludisme, le secrétaire général de la wilaya de Ghardaïa a recommandé à l'ensemble des autorités locales l'organisation de surveillances entomologiques, d'opérations de démoustication, d'élimination des mares et des fuites d'eau et l'ensemencement des bassins d'eau, des barrages et autres retenues collinaires en poissons Gambusia. Quelque 30 cas de paludisme ont été enregistrés depuis le début de l'année 2013 à Ghardaïa, selon les statistiques de la DSPRH.