GHARDAIA - Neuf (9) cas positifs de paludisme à "plasmodium falciparum" ont été confirmés chez des personnes d'origine subsaharienne vivant dans la région de Daya Ben Dahoua, révèle l'enquête épidémiologique et entomologique lancée suite à l'apparition de cas de paludisme à Ghardaïa, a-t-on appris dimanche auprès de la direction de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (DSPRH) . Sur ces neuf cas, sept suivent actuellement un traitement au sein de l'hôpital de Ghardaïa, tandis que deux autres ont quitté le territoire national, a indiqué la même source . L'enquête effectuée par des spécialistes de l'institut national de santé publique (INSP) et de l'institut Pasteur Algérie (IPA) pour déterminer l'origine et la chaîne de transmission de cette pathologie, suite à l'apparition de cas confirmés de paludisme chez trois personnes autochtones dont une est décédée suite à une consultation tardive et des complications, a porté sur le dépistage actif par la technique de "la goutte épaisse" sur plus de 400 personnes résidentes dans la région de Daya Ben Dahoua, dont 35 ressortissants subsahariens, a-t-on fait savoir. L'enquête recommande aux autorités locales l'organisation de surveillances entomologiques, d'opérations de démoustication, d'élimination des marées et des fuites d'eau de canalisation et de réservoirs et d'ensemencement des bassins d'eau, barrages et autres retenues collinaires en poissons (gambusia). Le recensement des ressortissants étrangers vivants dans la région et leur suivi médical et la sensibilisation des professionnels de la santé sur cette pathologie ont été également préconisés par les conclusions de cette enquête.