L'entraîneur national Réda Abdenouz déclare que le souci majeur du staff technique est de préparer une bonne relève et non pas focaliser sur les échéances immédiates. D'abord, pourquoi avoir choisi la ville de Tébessa pour abriter le national de cross ? Il faut préciser que la ville de Tébessa a déjà eu à organiser le championnat de cross-country de 1999 à 2001. Le parcours est idéal et sélectif, les athlètes y seront mis dans les meilleures conditions pour montrer leurs véritables capacités. Il y aura la participation des meilleurs athlètes à Tébessa, n'est-ce pas ? Oui, il y aura tous ceux qui seront susceptibles de faire partie de l'équipe nationale. Justement, comment se présente la compétition ? Ce sera le test final pour les athlètes qui ont eu à participer tout au long de l'année aux championnats de cross organisés par les différentes ligues du pays. Ce sera aussi le moyen pour nous de sélectionner les meilleurs athlètes qui auront à représenter l'Algérie au championnat du monde de cross prévu en Jordanie. Combien d'athlètes algériens vont participer aux championnats du monde ? Chez les seniors, seuls les vainqueurs du national de cross chez les filles et chez les garçons seront du voyage, alors que dans la catégorie juniors, nous procéderons à la sélection des quatre premiers aussi bien chez les filles que chez les garçons. Nous avons décidé par ailleurs d'inclure deux autres athlètes cadets de préférence dans chaque sexe. Pourquoi les cadets ? Tout simplement pour encourager le travail à long terme. Une équipe de champions ne peut se constituer du jour au lendemain. Il faut réfléchir à une préparation de longue haleine et de qualité, car il faut se mettre à l'évidence : actuellement on n'a pas une élite compétitive au plus haut niveau. Quel a été le dernier classement de nos juniors aux championnats du monde ? Nous avons occupé en 2007 la onzième position, alors qu'en 2008, il y a eu une nette progression de nos jeunes qui se sont battus pour obtenir la huitième place, mais seulement en juniors garçons. Il s'agit donc de faire mieux que les précédentes éditions, n'est-ce pas ? En quelque sorte, mais au risque de me répéter, nous axons notre travail sur le long terme afin de bâtir une formation solide.