Le trafic ferroviaire est toujours perturbé dans la commune de Réghaïa, où les travaux de réparation de poteaux de caténaires ayant fait l'objet d'un "acte de malveillance" au niveau de la cité Bensaïdane (Réghaïa) se poursuivaient dimanche, a constaté un journaliste de l'APS. Sur place, des techniciens de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) s'affairaient à réparer quatre poteaux caténaires portant les câbles alimentant les trains en électricité. Ces poteaux de caténaires ont été déboulonnés dans la nuit de mercredi à jeudi par des individus non encore identifiés pour protester contre un projet de Centre d'enfouissement technique (CET) mitoyen de cette cité, selon des habitants. Les poteaux endommagés se trouvent autour d'un point de passage situé en face de la mosquée Okba Ibn Nafaa, et plus loin, des câbles caténaires arrachés et des pneus incendiés étaient jetés sur les rails. La SNTF avait indiqué" jeudi dernier que les perturbations enregistrées dans le trafic ferroviaire dans la banlieue "est" d'Alger sont dues à un "acte de malveillance" commis sur les installations ferroviaires entre Réghaïa et Corso. ''Les travaux nécessaires étaient en cours pour normaliser le trafic sur cette ligne'', avait ajouté la même source. Du coup, c'est tout le trafic ferroviaire entre le centre et l'est du pays qui est paralysé. Les trains de la banlieue ''est'' d'Alger s'arrêtent pour le moment à Réghaïa (aller-retour), en attendant la remise en état de la voie au niveau de la cité Bensaïdane, à la sortie du chef-lieu de Réghaïa en allant vers Boudouaou (Boumerdès). Le trafic ferroviaire dans la banlieue "est" d'Alger connaît depuis fin décembre 2013 des perturbations en raison du blocage récurrent de la voie ferrée entre Réghaïa et Corso par des habitants qui protestent contre ce projet d'implantation d'une décharge contrôlée (CET) en face de leurs habitations. Malgré ce mouvement de protestation, les autorités qui ont programmé la réalisation de plusieurs CET dans la wilaya d'Alger, notamment à El Hamiz, Staouéli et Corso, ont maintenu le projet du centre de Réghaïa.