Ammar Takdjout, membre de la centrale syndicale et président du sous-comité mixte pour préparer la loi sur les crédits à la consommation, a déclaré, hier, sur les ondes de à la Chaîne I de la radio nationale, que chaque institution qui détient 40% ou plus dans le processus de transformation de ses produits dans le pays peut les inscrire dans la catégorie du produit national. En expliquant qu'il s'agit de l'installation, de la fabrication, de la conversion comprenant tous les produits, qu'ils soient des voitures ou des appareils électroniques, électriques ou autres. Le taux de 40% est d'un niveau international parce qu'il est en vertu de la propagation des unités de production dans le monde. «Nous ne trouverons pas un produit unique fabriqué en plein dans son pays», a ajouté Takdjout. Par ailleurs, le plafond financier de la valeur du crédit à la consommation est encore en discussion. Certains proposent, selon Takdjout, qu'il soit le même que celui à l'échelle internationale, à savoir deux fois le salaire minimum, d'autres deux fois et demi ou trois fois le salaire minimum. Un sujet qui sera discuté pour la sous-commission mixte, ajoute le syndicaliste. Concernant l'article 75 de la loi de finances en vertu duquel le crédit à la consommation a été aboli, l'invité a déclaré qu'il doit être remplacé par un nouvel article juridique qui permettra d'ouvrir la voie pour un prêt à la consommation en le liant au produit national et de déterminer leur relation. Ammar Takdjout a également indiqué que la réunion de mardi prochain sera basée sur la confirmation de l'arrêté du juge sur le retour du crédit à la consommation. Il s'agira de discuter de la modification du texte de la disposition légale n°75 de la loi de finances, d'identifier les institutions qui ont le droit à des prêts et classifier les matériels et les produits liés à l'emprunt consommation, ainsi que le traitement du mécanisme central de risque qui sera abordé par la Banque centrale. Des mécanismes qui doivent être prêts dans un délai de deux mois et demi ou plus, pour être inclus dans la loi de finances complémentaire 2014 ou la loi de finances de 2015. Pour conclure, Takdjout a confirmé que l'objectif principal de ces prêts est de restaurer l'activité du produit national et le soumettre à 30 voire 50%, ce qui donnera des possibilités d'emplois et une bonne mobilité dans le marché intérieur. Le but est de savoir comment créer une demande sur le produit national et faire marcher la machine industrielle pour augmenter la production afin de satisfaire la demande.