L'ES Sétif recevra cet après-midi dans son antre fétiche du 8-Mai-1945 l'USM El Harrach dans un match comptant pour la mise à jour de la 29e journée du championnat de Ligue 1 de football. Ce match revêt une grande importance pour les deux clubs. L'ESS veut reprendre la seconde place qualificative à la prochaine édition de la Ligue des champions d'Afrique alors que l'USMH vise la quatrième place qualificative à la Coupe arabe qui devra être relancée la saison prochaine par l'Union arabe de football. Les Sétifiens, qui ont le moral au beau fixe après leur bel et authentique exploit devant l'ES Tunis, vont tenter de profiter de l'avantage du terrain et du public pour renouer avec la victoire en championnat et effacer le revers essuyé dans le derby contre le voisin du MCEE. «Notre très bon départ en Ligue des champions d'Afrique va nous stimuler davantage pour défendre notre deuxième place en championnat synonyme d'une qualification à la prochaine édition de la Ligue des champions d'Afrique», dira le jeune coach sétifien, Kheïreddine Madoui, qui devra faire tourner son effectif et ménager certains cadres de son équipe en prévision du choc de dimanche prochain face au CS Sfaxien. Vainqueurs des Harrachis à l'aller (2-0), les champions d'Algérie sortants tiennent à confirmer leur supériorité et à battre à nouveau les protégés de Boualem Charef, ce qui leur permettra de chiper la seconde place du championnat à la JSK. Les camarades de Younès ne l'entendent toutefois pas de cette oreille. Stoppés dans leur élan par la JSK et le CABBA après une magnifique série de cinq victoires de suite, les Banlieusards comptent repartir du bon pied et reprendre la quatrième place que leur ont ravie les Eulmis. Leur tâche s'annonce très délicate en l'absence de certains cadres de leur team, à savoir le gardien de but international, Doukha, le défenseur Boulekhoua et le milieu de terrain malgache, Amada. Quoi qu'il en soit, ces retrouvailles entre l'ESS et l'USMH promettent d'être chaudes et passionnantes. Le déplacement au stade de Sétif en vaut la peine.