Pour le coach mouloudéen, il va falloir penser au reste de la saison au lieu de se lamenter sur une défaite, car personne ne pourra changer ce qui s'est passé face à l'USMA. Comment se présente pour vous le match d'aujourd'hui face à l'ASO ? Après la défaite amère et difficile à digérer face à l'USMA, il fallait à tout prix se remobiliser et penser au match que nous allons disputer face à l'ASO. Comme j'ai dit à mes joueurs, on n'a pas le temps de pleurer. Le score est lourd, certes, mais ce qui nous importe le plus, c'est de préparer les prochains matches, dont celui d'aujourd'hui qu'on disputera encore à huis clos. Ne pensez-vous pas que la défaite face au voisin va peser sur le moral du groupe qui va affronter l'ASO, un adversaire difficile à manier ? Nous assumons la responsabilité de cet échec. Maintenant, si on veut survivre dans ce championnat, il faut penser aux prochains matches que nous allons jouer face à des équipes redoutables comme l'ASO, la JSMB ou le CABBA. On se doit de relever le défi et d'effacer l'affront subi jeudi. A commencer par un gros morceau aujourd'hui… Oui et non... Je pense que toutes les rencontres qui restent à jouer vont être difficiles et nous sommes obligés de réagir. Rien n'est encore joué. Je pense que nous avons les joueurs et les moyens de surprendre tout le monde à la fin de la saison. Finir sur le podium reste dans nos cordes. On vous reproche la non-titularisation de Besseghir face à l'USMA, qu'avez-vous à dire à ce sujet ? Je vous arrête de suite : j'ai décidé de faire jouer Bentocha pour la simple raison que l'USMA connaît bien Besseghir et ils allaient exploiter ses montées pour jouer derrière son dos. Voilà la seule et unique raison de sa non-titularisation, mais vous savez comment on exagère les choses dans ce club. Entretien réalisé par