Le ministre des transports, Amar Ghoul a indiqué samedi à Bamako que l'Algérie ne « lésinerait sur aucun moyen » technique, humain et matériel pour consolider l'action devant mener à la « bonne » gestion du crash de l'avion de la compagnie espagnole Swift-air affrété par Air Algérie et qui assurait la liaison Ouagadougou-Alger. « Je suis porteur d'un message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika que l'Algérie ne lésinera sur aucun moyen humain, technique et humain pour consolider l'action devant mener à la bonne gestion de ce dossier (crash de l'avion), en contribuant efficacement avec tous les partenaires des pays concernés dans le cadre de la réglementation » a déclaré M. Ghoul à la presse, au terme de l'audience que lui a accordée le président malien, Ibrahim Boubacar Keita. M. Ghoul est accompagné d'une équipe multidisciplinaire, notamment des représentants de l'Armée nationale populaire, de la police scientifique, du PDG d'Air Algérie et du directeur général de la navigation aérienne. M. Ghoul a indiqué que la gestion de ce dossier devrait être menée dans « la sérénité, l'entraide et la coordination » ainsi que la fédération des moyens et matériels entre les différents partenaires. Le ministre des Transport a indiqué également qu'il se rendrait dimanche avec son homologue malien dans le lieu du crash à Gossi pour une évaluation et une coordination des efforts en vue d'assurer une bonne gestion de ce dossier. L'appareil, qui volait à plus de 9.000 mètres d'altitude s'est écrasé dans une région située à quelque 800 km de l'aéroport de Bamako, avait indiqué le ministre des Transport algérien, Amar Ghoul. Les causes réelles du crash de l'avion "ne seront connues qu'une fois l'enquête devant en établir les circonstances achevée", avait-t-il ajouté. Un appareil de la compagnie espagnole Swiftair affrété par Air Algérie pour assurer le vol Ouagadougou-Alger s'est crashé jeudi dans le nord du Mali. Les débris de l'avion, un MD-83, ont été retrouvés vendredi et il n'y avait aucun survivant parmi les 116 passagers, issus de plusieurs nationalités, dont 6 Algériens et 54 Français. Il a indiqué, par ailleurs, avoir abordé avec le président malien les négociations intermaliennes menée sous l'égide de l'Algérie, aboutissant à la signature de la feuille de route pour les négociations dans le cadre du processus d'Alger et un document relatif à la cessation des hostilités par le gouvernement malien et les groupes armés du Nord-Mali.