L'institut criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale a mis au point un fichier national de données informatisées permettant d'identifier les médicaments psychotropes et les stupéfiants, a-t-on appris hier à Constantine, lors d'une journée d'étude sur la contrebande. Selon des indications fournies dans une exposition de la Gendarmerie nationale, organisée à l'occasion de cette rencontre ouverte samedi à l'université des sciences islamiques Emir-Abdelkader, cette application simplifiée permet aux gendarmes des unités opérationnelles d'identifier «visuellement et rapidement» des substances médicamenteuses, des psychotropes et autres drogues sous leurs différentes formes. L'officier chargé de l'animation de cette exposition a précisé à l'APS que l'objectif de cette base de données est de mettre l'outil informatique au service de la justice et de la lutte contre le crime et, partant, de faire face efficacement au trafic et à l'usage de psychotropes qui ont pris des «proportions alarmantes» en Algérie. Selon l'officier, cette banque de données, validée par les services de la Gendarmerie nationale, permet de répertorier et d'identifier tous les médicaments psychotropes en Algérie de manière à faciliter aux unités opérationnelles la reconnaissance et l'analyse immédiates des substances médicamenteuses suspectées, infiltrées en Algérie sans emballage.