Le trafic et l�usage de psychotropes ont pris des dimensions alarmantes en Alg�rie. Afin de mieux y faire face, des mesures s�rieuses seront prises. Ainsi �une application informatis�e pour les gendarmes des unit�s op�rationnelles permettant l�identification visuelle de psychotropes sous diff�rentes formes (comprim�s o� g�lules), est en cours d�alimentation�, a expliqu�, hier, un lieutenant de la gendarmerie nationale, en marge des 8es journ�es pharmaceutiques qui se tiennent du 2 au 4 d�cembre � Alger. Selon des experts de l�Institut national de criminologie, cette base de donn�es �sera valid�e par les services de la Gendarmerie nationale incessamment�. Une m�thode qui consiste � avoir �des donn�es sur tous les m�dicaments psychotropes en Alg�rie et � les r�pertorier�. De cette mani�re, les unit�s de la gendarmerie pourront identifier ces m�dicaments �qui sont infiltr�s en Alg�rie par des groupes de trafiquants, sans emballage, pour un usage dopant�. De ce fait �les m�dicaments suspect�s feront l�objet d�analyses et de saisie �. Ces journ�es, organis�es par la Soci�t� alg�rienne de pharmacie, permettront de mettre l�accent sur plusieurs th�mes int�ressants, tels la contrefa�on des m�dicaments, les psychotropes et les vaccins du futur. Par ailleurs, ces professionnels de la sant� ont insist� sur �l�importance de la vaccination des filles contre le HPV (Human Papilloma Virus), d�s l��ge de 12 ou 14 ans�, un virus g�n�ralement responsable du cancer du col de l�ut�rus. On notera que le HPV16 et 18 sont les deux g�notypes les plus fr�quemment diagnostiqu�s en Alg�rie. Asymptomatique, cette infection, sexuellement transmissible, est assez r�pandue en Alg�rie. La pr�valence du cancer du col de l�ut�rus tourne autour de 10% et se positionne derri�re le cancer du sein. Il provoque 1260 d�c�s par an. A en croire ces professionnels, le vaccin contre le HPV est l�un des vaccins du futur. Encore faut-il qu�il soit fiable et surtout authentique. Pour l�heure, les experts estiment que la contrefa�on des m�dicaments demeure �minime� en Alg�rie. Mais la vigilance doit �tre maintenue. Elle repr�sente tout de m�me �un sujet grave pour lequel il faut nous pr�parer par la formation et la dotation de moyens mat�riels et humains�, a indiqu� le directeur de la pharmacie au minist�re de la Sant�, M. Smadhi Lounis. Dans ce sens, l�intervenant assure que le contr�le est bien structur� en Alg�rie. Ceci gr�ce aux �outils de tra�abilit� du m�dicament du fabricant jusqu'� l'utilisateur�, dont s�est dot� le minist�re. D�ailleurs, d�s janvier 2008, les importateurs de dispositifs m�dicaux (seringues, consommables) seront soumis � la m�me r�glementation que les importateurs de m�dicaments. Le pr�sident de la Soci�t� alg�rienne de pharmacie (SAP), M. Farid Benhamdine, a, pour sa part, expliqu� qu��il n'existe pas de m�dicaments contrefaits dans notre pays�. �Tous les produits douteux sont introduits de fa�on ill�gale par des circuits d�tourn�s�, ajoutera-t-il.