La 8e édition du Salon professionnel international de l'industrie «Alger industries 2014» a ouvert ses portes hier au Palais des expositions, aux Pins maritimes (Alger) afin de contribuer à une meilleure connaissance de l'industrie nationale et densifier les relations de partenariats. «Le salon est une étape importante dans la vie de l'entreprise industrielle. Elle permet d'évaluer le chemin parcouru entre deux dates du salon mais aussi le développement de nouvelles opportunités dans le cadre de notre ouverture sur le marché international», a souligné Mme Rabia Kharfi, secrétaire générale au ministère de l'Industrie et des Mines lors de l'inauguration du salon. «Nous encourageons la production nationale publique et privée à travers des dynamiques de relance et de renforcement, car il y a des frémissements de rebondissement intéressants et donc de reprise de l'activité», a-t-elle fait savoir. Toutefois, elle n'a pas manqué d'appeler les entreprises industrielles à développer leur niveau de compétitivité pour se maintenir sur les marchés national et étranger. L'un des premiers objectifs de ce type de salon est de faire la démonstration de ce qui ce fait sur le territoire national en termes d'opportunités, d'occasions pour nouer des partenariats et s'ouvrir aux flux d'investissements étrangers. Mme Kharfi a mis l'accent sur la réflexion d'ouverture prochainement de quatre écoles de haut niveau dans le domaine de l'industrie. Organisée depuis 2007 par la société Batimatec-Expo, en partenariat avec la Chambre de commerce et d'Industrie Marseille-Provence (France), cette manifestation économique de première importance pour le secteur est placée sous le haut patronage du ministre de l'Industrie et des Mines. Ce salon professionnel, dont l'objectif est de contribuer à une meilleure connaissance du potentiel industriel algérien, attend plus de 150 exposants nationaux et étrangers venus de France, Allemagne, Espagne, Portugal, Italie, Pologne, Autriche, Egypte. Le nombre de visiteurs attendu à chacune de ses éditions dépasse les 60 000 sur une superficie dépassant les 2000 m2. En marge du salon, seront organisées également des journées techniques. Ainsi, hier, une conférence a été donnée à l'Institut national de la productivité et du développement industriel (INPED). Un cycle de conférences-débats sera animé sur le thème de «L'entreprise au cœur du projet pédagogique». Pour sa part, le ministère de l'Industrie et des Mines, en partenariat avec des institutions relevant de son secteur, s'intéressera aux services d'appui à l'industrie comme l'ingénierie, la bourse de partenariat et la qualité. La journée d'étude de l'Aniref présentera un point de situation sur le programme de réalisation des nouveaux parcs industriels ainsi que des nouveaux dispositifs adoptés en vue d'accélérer leur achèvement. La troisième et dernière journée, dont l'animation reviendra au Centre international Provence-Alpes-Côte d'Azur (France), sera placée sous le thème de «Identifier et intensifier le développement des partenariats entre la France et l'Algérie». La conférence-débat sera animée par Jean-Louis Levet, haut responsable de la coopération industrielle et technologique franco-algérienne. Alger Industries 2014 regroupe traditionnellement des décideurs et opérateurs économiques des secteurs public et privé, des chefs d'entreprises, des investisseurs, des fabricants d'équipements, des bureaux d'études, de conseils et d'expertises… Les secteurs d'exposition sont principalement ceux activant dans les équipements pour l'industrie, l'électricité, l'électronique, l'automatisme, les machines-outils, l'outillage, la sécurité industrielle, la protection de l'environnement (écoindustrie), la maintenance industrielle, la sous-traitance et les services. Cette édition 2014 s'attachera surtout à faire connaître la nouvelle stratégie algérienne en matière de développement industriel inscrite dans le programme quinquennal d'investissements publics 2015-2019 auquel l'Etat réserve un financement global de 21 000 milliards de dinars (262,5 milliards de dollars). Il est à rappeler que le plan pour les cinq prochaines années place l'industrie comme secteur prioritaire avec un objectif de croissance de 7% hors hydrocarbures. Il projette un nouveau schéma de restructuration du secteur public marchand industriel comme arrêté lors du Conseil des ministres du 26 août dernier.