En dépit des assurances des responsables du secteur de l'éducation, le bilan de la nouvelle rentrée scolaire n'a pas donné lieu à une véritable révolution en matière de disponibilité de structures éducatives et de conditions nécessaires à une bonne scolarité. Le cycle primaire est sans doute celui qui a le plus suscité de controverses. En effet, selon les parents d'élèves, les nouveaux écoliers qui ont rejoint pour la première fois les bancs des écoles n'ont pas été épargnés par les anomalies décelées durant cette nouvelle rentrée scolaire, notamment la surcharge des classes, comme c'est le cas à Oued Tlélat. Selon les premières informations, la daïra d'Oued Tlélat serait parmi les agglomérations les plus touchées par la surcharge des classes. La raison à première vue serait l'arrivée de centaines de nouveaux élèves issus des familles ayant bénéficié du programme de relogement dans cette daïra. Plus de 1000 familles ont été nouvellement établies dans cette daïra, ce qui présageait de cet état de fait, selon les habitants d'Oued Tlélat. Cette daïra a bénéficié au titre de la nouvelle rentrée scolaire de la réalisation d'un lycée implanté à Tafraoui, d'une capacité de 800 places, ainsi que d'un CEM et un groupe scolaire pour le primaire. Pour les deux structures relevant du secondaire et du moyen, elles ont été réceptionnées et viendront s'ajouter aux quatre lycées et 7 CEM qui sont opérationnels dans cette daïra. Ces nouvelles structures qui devaient diminuer la pression et le taux d'occupation des salles de classe n'ont apparemment pas eu raison de la surcharge. Les élèves de certaines localités rurales doivent effectuer de longs et coûteux déplacements pour suivre leur scolarité.