Le Front des Forces Socialistes (FFS) a appelé lundi à Alger les Algériennes et les Algériens, en particulier la jeunesse, à contribuer à la réussite de sa conférence nationale du consensus, prévue en décembre. "Nous lançons un appel aux Algériennes et aux Algériens et notamment à la jeunesse de notre pays, pour apporter leur contribution au succès de cette initiative à titre individuel ou dans le cadre de leur activité professionnelle, associative ou militante", a indiqué Mohand Amokrane Chérifi, membre de l'instance présidentielle du FFS lors d'une conférence de presse. L'appel de l'instance présidentielle lu par M. Chérifi estime que les citoyens sont conviés à la conférence nationale du consensus car ils sont autant "concernés" que les partis politiques. L'instance présidentielle estime également que la "reconstruction du consensus national" espérée par cette démarche "représente la seule voie possible pour préserver l'indépendance du pays et faire face aux nouveaux défis auxquels il est confronté, sur les plans social, politique, économique et sécuritaire". Les citoyens sont conviés à apporter leur contribution au débat à travers les suggestions qu'ils pourront communiquer via les adresses électronique et postale mise à leur disposition ultérieurement par le parti. Les propositions seront présentées lors de la Conférence et "prises en compte" dans ses conclusions, est-il explicité. Dans la perspective de la création d'un "climat de dialogue et de confiance" en prévision de cette rencontre, le FFS a convié les partis politiques tous "programmes" et "sensibilités" confondus, à faire preuve de "retenue", d'esprit de "conciliation", de contribuer à "apaiser les tensions" et d'éviter les "surenchères". Les médias ont, par ailleurs, été invités à faire preuve d'"impartialité" en donnant à l'événement une "visibilité positive" car n'étant pas "partisan" mais d'"intérêt national", est-il ajouté. Sont également associés à cette démarche, les mouvements associatif et syndical auxquels il est requis de "mobiliser" leurs bases et de "soutenir" la "dynamique" de reconstruction à travers des propositions concrètes. Les institutions de l'Etat aux niveaux central et local, souligne le FFS, "s'honoreraient" d'appuyer cette action et ce, dans "l'intérêt supérieur" du pays. L'appel convie enfin, le corps enseignant à "exalter dans les cours d'initiation civique, le consensus national et à enseigner les vertus du dialogue pour régler les différends de quelque nature que ce soit".