L'Union africaine (UA) a exprimé jeudi sa profonde préoccupation du regain de violence en Libye, soulignant, l'importance de l'initiative de l'Algérie pour faciliter la tenue d'un dialogue inter-libyen, a indiqué jeudi un communiqué de l'Union. "La présidente de la commission de l'Union africaine (UA), Nkosazana-Dlamini Zuma, continue de suivre de près l'évolution de la situation en Libye. Elle note avec une profonde préoccupation le regain de violence en différentes régions du pays, notamment à Benghazi, à l'Est, et dans le Djebel Gharbi, dans l'Ouest", précise la même source. La présidence de la commission a réitéré la conviction de l'UA selon laquelle il n'y avait pas de solution militaire à la crise actuelle, affirmant qu'elle lançait à nouveau un appel "pressant" aux parties libyennes pour qu'elles mettent un terme à la violence et s'engagent de "bonne foi "dans un dialogue national inclusif en vue de surmonter leurs divergences et de promouvoir "durablement" la paix et la réconciliation. Mme Zuma a souligné, dans ce cadre, l'importance de l'initiative prise par l'Algérie en vue de faciliter la tenue d'un dialogue inter-libyen qui offre une "réelle" opportunité pour faire avancer la recherche d'une solution négociée, ajoutant qu'elle lance un appel à tous les acteurs internationaux concernés pour qu'ils apportent tout le soutien nécessaire en vue du succès de cette initiative. Elle saisit également cette occasion pour marquer son appréciation des efforts "louables" que déploient les Nations unies, tant à travers son secrétaire général, Ban Ki-moon, qu'à travers son représentant spécial en Libye, Bernardino Léon. La présidente de la commission a réaffirmé l'engagement de l'UA, dans le cadre des décisions pertinentes du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) à continuer à appuyer les efforts de paix en Libye. A cet égard, et dans le prolongement du communiqué du CPS du 23 septembre dernier, la commission est en train de prendre les dispositions nécessaires pour la tenue, mi-novembre à Addis Abéba, de la réunion ministérielle inaugurale du groupe international de contact pour la Libye (GIC-L), dont l'objectif est de "favoriser un engagement international coordonné en appui à la recherche de la paix et de la promotion de la réconciliation en Libye".