Le Brésil s'est imposé (2-1) difficilement face à l'Autriche, mardi soir à Vienne, un succès lui permettant toutefois de terminer l'année 2014 en préservant son invincibilité depuis l'arrivée de Dunga au poste de sélectionneur. Avec cette victoire, le Brésil a enchaîné son sixième succès d'affilée depuis son élimination humiliante par l'Allemagne (7-1) en demi-finale de sa Coupe du monde en juillet, avec un bilan de 14 buts marqués pour un seul encaissé. De quoi redonner un peu de baume au coeur à ses supporteurs. La copie rendue par les Brésiliens, sauvés du nul par une superbe frappe de Firminio en fin de match (83), a toutefois été loin d'être idéale mardi, l'attaque auriverde se heurtant souvent à une solide défense autrichienne. Le premier but n'est ainsi intervenu qu'à la 64e minute, grâce au Parisien David Luiz sur corner. Au centre d'une polémique après s'être fait retiré son brassard de capitaine par Dunga, au profit de Neymar, Thiago Silva, remplaçant, a obtenu lui sa chance dès la 27e minute. Le défenseur du Paris SG, entré sous les applaudissements du public viennois, est entré en jeu après la blessure de Miranda. Et il a même récupéré le brassard dans le temps additionnel après la sortie de Neymar. Mais la Seleçao, agitée par les déclarations tonitruantes de Thiago Silva en début de semaine, a mis plus d'une période avant de se mettre vraiment en route. Il a fallu attendre la 34e minute pour voir le Brésil déclencher son premier tir cadré: une frappe d'Oscar sans souci pour Robert Almer. Les quintuples champions du monde, agressifs et auteurs de nombreuses fautes au milieu de terrain, rentraient aux vestiaires sur un score de parité (0-0). La partie gagnait ensuite un peu en intensité, mais les passements de jambe de Neymar butaient toujours sur un pied autrichien. La solution venait finalement d'un corner d'Oscar, qui trouvait la tête de David Luiz. Mais une faute d'Oscar, encore lui, sur Andreas Weimann provoquait un penalty transformé par Aleksandar Dragovic (75), qui poussait les Brésiliens dans leurs retranchements. Ils ne devaient leur salut qu'à une superbe frappe de Firminio aux 20 mètres, qui trouvait la lucarne autrichienne.