Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Amar Saadani s'est entretenu mercredi à Alger avec une délégation de l'Union européenne (UE), avec laquelle il évoqué notamment des questions politiques, sécuritaires et économiques. M. Saadani a indiqué à la presse, au terme de ces entretiens, qu'il avait discuté avec la délégation européenne des questions politiques, sécuritaires, économiques, la contribution de l'UE sur ces questions, des relations entre l'Algérie et l'UE, ajoutant avoir émis des réserves à ces interlocuteurs, sans en préciser la nature. "L'UE est la bienvenue pour parler avec la classe politique et les institutions de l'Etat, ce qui ne nous dérange nullement", a-t-il précisé. De son côté, l'ambassadeur de l'UE en Algérie, Marek Skolil a indiqué s'être entretenu avec le SG du FLN dans le cadre des consultations régulières entre l'Algérie et l'UE, entrant dans le cadre de l'accord d'association qui prévoit des discussions dans différents domaines. "Notre but est d'écouter, un genre de contact régulier tous les 2 à 3 mois. Nous nous rencontrons à Alger, à Bruxelles, à tous les niveaux et dans tous les formats possibles, ça fait partie des relations de voisinage", a-t-il dit. Interrogé sur les velléités d'ingérence qui découleraient de ces consultations avec la classe politiques algérienne, M. Skolil a répliqué que "nous ne faisons aucune intervention (dans les affaires internes des pays), ce n'est pas dans nos habitudes". Le chef de la division Maghreb au service européen de l'action extérieure, Bernard Savage a précisé, pour sa part, que l'UE était en Algérie pour rencontrer des partis, qu'ils soient du gouvernement ou de l'opposition. "Nous sommes ici essentiellement pour écouter nos interlocuteurs politiques légitimes, qui prônent l'activité politique pacifique. Nous n'avons pas de parti pris, des solutions à donner, des alternatives ou des revendications à présenter", a-t-il expliqué.