Le ministre d'Etat ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, Tayeb Belaiz a affirmé mercredi à Alger que les propos qui circulent sur de prétendues pressions et contraintes qui seraient à l'origine du décès du Wali d'Annaba, Mohamed Mounib Sandid "ne sont que des rumeurs dénuées de tout fondement". Le ministre qui s'exprimait devant la presse à l'issue de la mise en service du centre d'appel de son département ministériel, a affirmé que "le défunt ne s'est jamais plaint, lors de l'exercice de ses fonctions de wali tant à El Oued qu'à Annaba, de pressions ni de contraintes quelconques". "Tous les propos colportés à propos de son décès ne sont que des rumeurs dénuées de fondement", a-t-il insisté s'interrogeant sur "les motifs d'un tel comportement". "Toutes les sources, officielles et autres, concordent sur l'absence de preuves que le défunt a subi ou qu'il fut sujet de pressions ou contraintes quelconques", a-t-il encore soutenu ajoutant que "la famille du défunt, contactée à ce sujet, a démenti ces rumeurs". "La famille du défunt qui corrobore mes propos réagira demain au plus tard pour dénoncer de telles rumeurs", a-t-il fait savoir appelant à ne pas faire de "la surenchère" dans la mort de cette personnalité. "Le défunt ne s'est jamais plaint au ministère de contraintes ni de pressions ni encore d'abus de pouvoir", a poursuivi M. Belaiz réfutant que le défunt ait présenté à trois reprises sa démission "comme colporté." Le ministre a déploré que des personnalités connues pour leur sagesse et leur perspicacité aient construit leurs thèses (sur le décès du wali d'Annaba) sur de viles rumeurs et propos de rue non sur des preuves. Il a tenu à souligner que "l'Etat n'a jamais abandonné le défunt depuis le début de sa maladie". "Il a été évacué à Paris pour des soins à bord d'un avion spécial et son état de santé faisait l'objet d'un suivi quotidien jusqu'à son décès", a-t-il dit. "Je ne tolère pas que des pressions soient exercées par qui que ce soit sur des responsables de l'Etat au niveau des wilayas", a averti M. Belaïz après avoir précisé que cette affaire avait "pris une autre dimension". A une question sur les rumeurs faisant état de pressions que subiraient certains présidents d'APC, M. Belaïz a souligné que "le président de l'APC de Chlef a été démis de ses fonctions en application du Code communal qui prévoit qu'en cas de poursuites contre un président d'APC, celui-ci est immédiatement démis de ses fonctions", précisant que le concerné avait été déféré devant la justice pour un chèque sans provision, a-t-il rappelé. "Que celui qui prétend qu'il a subi des contraintes en apporte les preuves", a-t-il dit, soulignant que l'Etat "ne fonde pas ses politiques ou ses décisions sur des paroles". Le wali d'Annaba, Mohamed Mounib Sandid, est décédé le 24 décembre à Paris à la suite d'un malaise cardiaque.