La présence d'Ishak Belfodil dans la liste des 23 joueurs retenus par le sélectionneur national Christian Gourcuff pour la CAN 2015 ne fait pas l'unanimité, en raison des décevantes performances de l'ancien attaquant lyonnais tant avec l'EN qu'avec son club italien, le FC Parme. Son compteur est bloqué depuis l'entame de la saison. Il n'a marqué aucun but dans les matches officiels disputés jusque-là. C'est un joueur qui sera très attendu à la CAN, lui qui est très critiqué surtout en Italie. «Même les grands joueurs essuient des critiques. La vie des footballeurs et des sportifs en général est ainsi faite. Le sélectionneur national m'a fait confiance et je ferai tout pour lui rendre la pareille dans cette compétition», dira Belfodil qui avait décidé de faire l'impasse sur la CAN 2013, préférant se concentrer alors sur son club. Ce sera sa première grosse compétition avec les Verts après avoir été privé du Mondial 2014 par le Bosnien Vahid Halilhodzic. «Cette CAN sera mon premier tournoi majeur avec la sélection nationale. Je me prépare activement pour donner le meilleur de moi-même si le coach me fait jouer. Je pense que nous avons hérité d'un groupe très difficile. Notre premier objectif sera de sortir d'abord de cette poule, après on verra. Il faudra gérer cette compétition étape par étape et garder les pieds sur terre. C'est dangereux de se voir beau», affirme l'avant centre de Parme, qui ne redoute guère cette CAN délocalisée du Maroc en Guinée équatoriale où les conditions de séjour et de travail sont très délicates. «Les responsables de la FAF s'occupent du côté logistique pour nous faciliter la tâche, mais ils ne peuvent pas faire des miracles. On doit s'adapter à ces conditions», a-t-il précisé, tout en signalant que «la Tunisie sera un bon sparring-partner pour l'EN, surtout qu'elle s'est qualifiée, elle aussi, avec brio pour cette CAN dans un groupe relevé, en compagnie du Sénégal, l'un de nos adversaires en Guinée équatoriale».