Georges Leekens, le sélectionneur belge de la Tunisie, était très remonté contre l'arbitre du quart de finale de la CAN perdu face à la Guinée équatoriale, samedi à Bata (1-2 a.p.), déclarant qu'il avait commis «une grosse erreur» en sifflant un penalty «inacceptable». L'arbitre mauricien Rajindraparsad Seechurn a sifflé un penalty très litigieux en faveur de la Guinée équatoriale dans les arrêts de jeu du temps règlementaire lors du quart de finale de la CAN face à la Tunisie (2-1), penalty transformé par Balboa (90e+3) et entraînant une prolongation où le même joueur a fait la décision sur un coup franc. «Le résultat est forcé, a dit Georges Leekens, le sélectionneur de la Tunisie, en conférence de presse. Ils sont à domicile, j'avais dit hier (vendredi) que j'espérais que l'arbitre soit au niveau, il ne l'était pas, c'est simple, c'est dommage. Nous sommes très malheureux, la Tunisie ne mérite pas ça. C'est une injustice». Le défenseur tunisien Hamza Mathlouthi «n'a même pas touché le joueur», a poursuivi le sélectionneur. «Je dois protéger mes joueurs et je dois aussi protéger le football. Je suis entraîneur depuis 30 ans, j'ai eu beaucoup d'expériences, j'ai travaillé à l'étranger, mais ça, on ne peut pas l'accepter. Le coup franc, d'accord, il était parfait, mais le penalty est inacceptable. Tout le monde a rigolé, je n'en croyais pas mes yeux, a-t-il pesté. Ce n'est pas beau pour le foot, c'est dommage.» «On n'a pas été traités comme il faut depuis deux semaines qu'on est là, et ça on ne l'a pas mérité, ça n'a rien à voir avec la Guinée équatoriale, a poursuivi Georges Leekens. Ce n'est pas seulement ce match, il y a deux penalties reçus et deux qu'on n'a pas reçus, c'est beaucoup en quatre matches. Une fois, d'accord, deux fois, d'accord, trois fois c'est difficile, quatre fois c'est trop!»