Le président du Front national pour la justice sociale (FNJS), Khaled Bounedjma, a appelé, samedi à Oran, à un dailogue "constructif" entre l'ensemble des forces politiques du pays. Les forces politiques, pouvoirs publics et opposition, sont appelées à dialoguer "pour la construction et la stabilité du pays", a-t-il déclaré lors d'une rencontre régionale des cadres de cette formation politique, insistant sur la constitution d'un "Front uni" pour "préserver la stabilité du pays". "Les partis de l'opposition ont une vision et ont le droit de défendre leurs idées et leurs programmes qu'ils estiment les mieux pour servir le pays et personne n'a le monopole du nationalisme", a ajouté M. Bounedjma. "Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a besoin de ceux qui apportent la solution et non de ceux qui attisent les feux de la division", a-t-il soutenu, soulignant que "ceux qui ont fait dans la provocation le 24 février dernier, qui est une fête nationale de la nationalisation des hydrocarbures, ne servent nullement le pays". Le premier responsable du FNJS, qui a plaidé pour un discours apaisé de l'opposition, s'est dit également contre la "sous-traitance" politique. "Nous avons des relations distinguées avec l'opposition. Nous avons participé, pour des questions qui engagent l'avenir du pays, avec la commission de consultation pour la révision de la Constitution et nous sommes ceux qui se proposent d'être des intermédiaires entre l'opposition et le pouvoir", a-t-il encore déclaré. Abordant la question du gaz de schiste, le président du FNJS a estimé qu'on "ne peut confier un tel dossier technique à des politiciens, encore moins à des experts étrangers". "Nous avons besoin d'une expertise algérienne à qui on fait confiance pour nous donner suffisamment de garantie pour l'exploitation de cette ressource", a-t-il souligné. Cette rencontre régionale des cadres de l'Ouest de cette formation politique a été consacrée notamment à la restructuration du FNJS, parti qui a obtenu son agrément en 2012.