Un mouvement politique malien, le Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA-PASJ), a appelé ceux qui n'ont pas encore paraphé l'accord de paix et de la réconciliation d'Alger du 1er mars à le faire afin d'"asseoir un climat social et sécuritaire favorable au développement" du pays. Lors de la treizième conférence de l'ADEMA-PASJ, tenue à Bamako, le président par intérim du parti, Tiémoko Sangaré, cité lundi par le site malien maliactu, a salué le paraphe de l'accord d'Alger, auquel sont parvenues les parties maliennes, le qualifiant d'"acte politique responsable". Les parties maliennes au dialogue pour le règlement de la crise dans la région nord du Mali ont paraphé le 1er mars dernier à Alger un accord de paix et de réconciliation sous la supervision de la médiation internationale, conduite par l'Algérie. M. Sangaré a souligné le compromis ainsi trouvé, devra permettre de "favoriser la réconciliation nationale et d'asseoir un climat social et sécuritaire favorable au développement de notre pays dans son ensemble". En vue de parachever le processus d'Alger, l'ADEMA-PASJ a "lancé un vibrant appel à toutes les parties prenantes aux négociations, à procéder au paraphe de ce document dans l'intérêt supérieur de la nation malienne". Le document a été paraphé par le représentant du gouvernement malien, les mouvements politico-militaires du nord du mali engagés dans la plateforme d'Alger (le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA, dissident), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA) et la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR) et par l'équipe de la médiation conduite par l'Algérie. Cependant la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) regroupant (le Mouvement national de libération de l'azawad (MNLA), le Haut conseil pour l'unité de l'azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'azawad (MAA) a demandé "une pause" pour consulter leur base militante avant de parapher le document.