Le sanglier peut également constituer une source non négligeable de développement du virus responsable de la grippe porcine, a affirmé le Pr Gérard Keck, chercheur à l'école vétérinaire de Lyon, qui s'exprimait peu avant l'ouverture hier à Constantine des Quatrièmes journées internationales de médecine vétérinaire. Cela prouve, a-t-il déclaré à l'APS, que ce ne sont pas uniquement les pays où il existe des élevages de porc qui peuvent constituer un foyer pour le développement de cette maladie. Le spécialiste français a toutefois minimisé le risque d'une éventuelle pandémie de cette maladie qui atteint notamment les sujets âgés, les enfants en bas âge, les insuffisants immunodéprimés et les personnes vulnérables. Le fléau a été, selon lui, «exagérément médiatisé» et cela pourrait «créer une psychose dont les conséquences négatives risquent de contrarier les efforts déployés par les chercheurs en vue de circonscrire cette maladie et mettre en place les méthodes de prévention et autres moyens nécessaires pour y faire face». Des recherches sont en cours pour améliorer la prise en charge médicale de cette maladie et arriver à mettre au point un vaccin efficace contre le virus de la grippe porcine qui vit dans les cellules des organismes vivants et particulièrement au niveau de l'appareil respiratoire, a indiqué l'expert de l'école vétérinaire de Lyon.