Le Premier ministre tunisien, Habib Essid, a annoncé hier qu'un millier de personnes avaient été arrêtées depuis l'attentat du Bardo en mars dernier. Par ailleurs, 15 000 autres personnes ont été interdites de sortie du territoire. Une semaine après avoir décrété l'état d'urgence, la Tunisie a dévoilé de nouvelles mesures pour lutter contre le terrorisme. Le Premier ministre Habib Essid, auditionné par les députés de l'Assemblée nationale dans la nuit de jeudi à vendredi, a aussi annoncé que «1000 terroristes avaient été arrêtés et 15 000 personnes interdites de sortie du territoire pour rejoindre les zones de conflits» depuis l'attaque du musée du Bardo le 18 mars dernier. Ces dernières semaines, le gouvernement tunisien a multiplié les annonces sécuritaires. Mercredi, le chef du gouvernement a également annoncé la construction d'un «mur protecteur de terre» entre les deux postes frontaliers de Ras Jedir et de Dhiba, à la frontière tuniso-libyenne. L'attentat du Bardo, le 18 mars 2015, avait fait 22 morts, celui de Port El Kantaoui, il y a deux semaines, a coûté la vie à 38 touristes dont 30 Britanniques. Les deux attaques ont été revendiquées par Daech.